Exit the King : un parfum de nouveau monde par État libre d’Orange
par Gabrielle Badach - Jeanne Doré, le 17 septembre 2020
Un nouveau chypre sème le désordre au 69 rue des Archives.
Après She Was an Anomaly and Soul of My Soul, la maison de niche dévoile son troisième parfum de l’année avec Exit The King, une création « pour rêver l’entropie ».
Le désir de liberté et la désobéissance font partie de l’essence de la marque parisienne. Selon le fondateur, Etienne De Swardt, Exit the King est « l’histoire d’une chute [...] la chute de toutes les forces qui nous oppressent et nous empêchent d’avancer » comme « la famille, le temps, l’amour, les ex toxiques, le travail, le patriarcat, l’obligation d’être triste, le capital, l’obligation d’être joyeux, les angoisses, le cul et tout ce qui nous aliène et nous empêche d’être réellement libres ».
Il ajoute avoir voulu créer un parfum « comme un château de Loire, un parfum qui s’élèverait plus haut que le château de Blois, plus haut que la terrasse où les derniers Valois regardaient le soleil se coucher dans sa gloire. »
Au-delà de cet imaginaire de révolution, le créateur évoque Exit the King comme « un parfum pour rêver l’entropie », terme emprunté à la physique, qui caractérise l’état de désordre d’un système.
Ce « parfum de magnificence, d’amour et de bonté pour le nouveau monde » est l’œuvre de Cécile Matton et Ralf Schwieger, de Mane. Il est construit autour de notes de « mousse de savon », poivre rose, baie de timur, jasmin, rose, muguet, patchouli, mousse de chêne et santal.
Eau de parfum Exit The King 95 euros/50ml, 135 euros/100 ml
Date de sortie annoncée prochainement
Premières impressions
Un superbe chypre floral au profil vintage, rétro, précieux et rococo : rose, aldéhydes, notes vertes, presque aromatiques en tête, qui se déploient sur un accord boisé, patchouli, moussu, musqué, très enveloppant et au sillage lumineux et radiant, assez redoutable...
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