Indult rêve de cuir
par Jeanne Doré, le 5 novembre 2008
Après Tihota, Manakara, Isvaraya, et le plus récent et exclusif C16, voici le 5ème opus de la marque Indult baptisé Rêve en Cuir, signé comme les autres par Francis Kurkdjian. Contrairement aux 3 premiers qui étaient édités à 999 exemplaires, mais rechargeables à volonté, celui-ci ne sera vendu qu’en édition limitée avec 250 flacons, comme le précédent.
Sa description mentionne bergamote, citron, cardamome, origan, girofle, cèdre, patchouli, mousse de chêne, vétiver et vanille cristallisée.
Selon une amusante métaphore de Chandler Burr, Rêve en Cuir serait un peu « comme si une ceinture Hermès avait été caramélisée au four par un pâtissier »...
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par Jeanne Doré, le 8 novembre 2008 à 10:34
Je souhaite que les dirigeants d’Indult viennent par hasard sur auparfum pour enfin nous éclairer sur leur bénéfices exacts !
par Le Gnou, le 7 novembre 2008 à 15:38
Même à 200 euros le coffret, ce qui fait cher pour le consommateur lambda je le concède, le chiffre d’affaires d’une série de 250 flacons s’élève à 50.000 euros TTC. Cela donne un peu moins de 42000 euros hors taxe, soit, à titre de comparaison, à peu près le salaire net moyen annuel d’un cadre français d’après l’INSEE. Ce n’est pas l’Euromillion ! (Bien que la plupart des flacons doivent partir à l’exportation, donc l’aspect TVA doit être différent en réalité)
En encore 42000 euros, c’est le chiffre d’affaires du distributeur (Séphora en l’occurrence), il faut enlever la marge du distributeur, les coûts de communication (pub, relation presse), les coûts logistiques, les coûts de fabrication, les coûts des matières premières, flacons et coffrets pour avoir la marge nette d’Indult. C’est peut-être rentable, mais ce ne doit pas être mirobolant sur une série de 250 flacons.
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par Le Gnou, le 7 novembre 2008 à 15:55
Petite auto-correction : Rève en cuir est en distribution exclusive chez Luckyscent (et non Séphora) au prix de 250$.
par jerryb, le 7 novembre 2008 à 14:08
Ils sont affreusement cher pour une qualité tout relative :qq ch comme 220$ ou 150€ pour 50ml. C’est forcement rentable, même si ça ne marche pas, et en plus, comme vous le dites, ils minimisent le risque par une distribution limitée.
par Le Gnou, le 7 novembre 2008 à 12:41
En fait, mon petit calcul portait sur le volume de la macération alcoolique et non du concentré : 250 flacons de 50ml = 12,5 litres (il me semble qu’Indult vend en 50ml).
Ceci dit, si la série s’arrete à 250 exemplaires, cela ne fait pas un chiffre d’affaires faramineux pour Indult (il faudrait savoir le prix de vente d’Indult à Séphora qui est distributeur exclusif). L’opération doit tout de même être calibrée pour être rentable, même si la série stoppe à 250 exemplaires, mais dans ce cas bénéfice final ne doit pas être énorme (tout est relatif) vu les faibles volumes.
Il n’y a pas de secret, pour dégager des gros bénéfices, il faut des gros volumes, donc du succès commercial ; même en parfumerie où la valeur ajoutée est très importante.
par jerryb, le 7 novembre 2008 à 12:13
Tout à fait d’accord avec vous Le Gnou. 12,5 litres de concentré, qui coutent à tout casser 5000€ et qui rapportent entre 30000€ et 150000€ au final ! On peut imaginer la logique ! Des parfums lourds, qui tiennent tellement que même après deux douches on les sens encore sur soi, du "Bling" en parfum, qui se vendra bien au coeur de l’hiver russe, porté par une femme avec de gros bijoux et de la fourrure, garant son Porsche Cayenne devant sa luxueuse Datcha entourée de neige. Et non, on ne peut pas vendre le même parfum à tout le monde, les gens, l’environnement joue aussi un rôle !!
par Le Gnou, le 7 novembre 2008 à 11:46
C’est quand même bien pratique ces éditions limitées, surtout pour la gestion « industrielle » du parfumeur. On connaît à l’avance son budget pour les matières premières, pour les contenants (flacon et coffret), le volume de la macération (12, 5 litres sans compter les éventuels testeurs et échantillons ; cela tient dans un gros seau).
Si le produit connaît un succès mitigé, il s’arrêtera avec le dernier flacon de la série, mais on nous avait prévenu : c’est une édition limitée !
En revanche, si le parfum est un succès commercial et un 5 étoiles au chez L.Turin, il est fort probable qu’il sera réédité, à moins que la maison Indult soit dirigée par des pères franciscains ayant fait vœux de pauvreté.
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Cette marque n ’est qu ’un filon commercial, une vraie supercherie ! Si encore ces parfums etaient des chefs d ’oeuvre exceptionnels, le prix ne serait pas un probleme, apres tout l ’extrait de JOY ce n ’est pas pour toutes les bourses mais bon pour avoir recu un echantillon de Tihota (un simple accord vanille caramel avec un fond de musc, hyper gourmand et sucre, absolument pas sophistique) je peux vous certifier qu ’il n ’y a rien du tout la-dedans pour justifer un tel prix !
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