Les parfums de bas étages
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 12 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je suis toujours attristé par la manque de reconnaissance dont souffrent les parfums Estée Lauder en France, qui se retrouvent du coup relégués dans les étagères du bas des parfumeries, sur un rayon pas très large où l’on ne trouve bien souvent que Youth-dew, White linen, Beautiful, Knowing (qui est celui que je croise personnellement le plus, ce qui me fait penser qu’il doit s’agir du best-seller de la marque en France, sur les traces de son glorieux cousin, chypré lui aussi, Aromatics elixir, qui faisait partie jusqu’en 2008 des trente parfums les plus vendus dans l’hexagone, excusez du peu !) et Pleasures, parfois sans testeurs ! Quant au dernier grand lancement en date, Sensuous, mis à part aux Galeries Lafayette, je ne l’ai pour l’heure encore jamais vu dans un Nociphorarionnaud de province...
Voilà une très grande marque que les Français(e)s gagneraient pourtant à mieux connaître, tant sa gamme de parfums est complète et à même de séduire un large éventail de personnalités, aves des orientaux riches et sans compromis (le diptyque explosif Youth-dew/Cinnabar), un chypré fleuri/fruité qui allie avec bonheur classicisme et modernité (Knowing) et une large palette florale (le vert très raffiné à l’odeur de tilleul Private collection, le champêtre White linen, le tendre Beautiful ou le printanier Pleasures, pour ne citer que les plus répandus).