Angel
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La maison Violet nous a habitués à des lancements de qualité, et celui-ci ne fait pas défaut.
il y a 3 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Moi... j’aimerais bien ne pas aimer ce parfum, pour pouvoir me dire que non, je ne suis pas un mouton, non, le marketing ne m’atteint, non, je ne cède pas à la facilité des notes sucrées.
Mais ce qu’il faut savoir, tout de même (je le répète toujours parce que je vois venir de loin les abonnés de la secte Lucas Turin) c’est qu’un parfum qui a eu du succès ne s’est jamais vendu par hasard, et le fait qu’il soit sucré-fruité ou pas n’est pas synonyme de médiocre, on ne peut pas cataloguer ça. Même si la publicité a été un vrai matraquage dans les 90’s, les gens sont tombés amoureux du contenu du flacon, pour les 95% (car oui, il faut quand même compter 5% de personnes vraiment stupides et superficielles dans la population).
C’est donc très sucré, indéniablement, on aime ou on déteste, et pour ma part j’ai toujours bien aimé les fêtes foraines. A l’époque ça devait être vraiment novateur, mais de nos jours, ça ne l’est plus vraiment.
Je trouve que les premières notes sont assez...végétales. Oui, végétales, pas que, hein, on sent bien la dose de chocolat derrière, mais je trouve que le départ a un petit effet jonquille en filigrane. Mais c’est évanescent, et les calories viennent après : caramel, cacao, une note "barbe à papa" (ou comment retranscrire l’odeur du sucre à l’état pur...). S’il est bien dosé, je ne le trouve pas lourd (pas plus lourd qu’un LL-premier-parfum, avec lequel on le compare souvent je ne sais trop pourquoi). Je pense que les jeunes "poufs" qui ont en masse contribué à son succès l’on ainsi victimisé auprès des autres en s’en aspergeant consciencieusement (que dis-je, en se douchant avec), parce qu’au final, il est intéressant ce Angel, et comme avec toutes les sucreries, il ne faut pas abuser des bonnes choses.
On pourra souligner aussi que les grands classiques de l’histoire des parfums ont tous joué la carte de la surdose d’une note en particulier. C’est ce qui les rends uniques, signés, et de même qu’un Chanel numéro 5 sera vraiment affreux sur une petite vieille qui cocotte à l’arrêt de bus, de même Angel sera vraiment vomitif sur une tête à claque de treize ans qui ne sait pas encore bien se parfumer.
Pourtant on sait tous quel joyau peut être Numéro 5... et je pense qu’il faut considérer Angel avec le même recul.