Sephora, Marionnaud, Nocibe... et les autres
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 1 heure
Hier, en retrouvant mon beau flacon de Power créé par Olivier Polge en 2008, j’ai repensé à la(…)
hier
J’adore votre frustration des hommes, votre haine suintante , votre sécheresse, votre plaisir(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
C’est là qu’on voit la différence de milieu. Tu t’étonnes qu’une vendeuse t’aiguille vers les best-sellers, moi je m’étonne déjà qu’il y ait 6 flacons de serge lutens présents dans le magasin près de chez moi..! Et il n’y a évidemment pas les deux que tu as cité, le monde est crueeeel !
Par contre, les vendeurs peuvent être bien qualifiés quelque fois. J’ai été surpris quand les deux gérants homosexuels du magasin (on les voit jamais d’habitude) sont venus me voir quand j’arpentais les rayons avec ma mère. Ils s’y connaissaient très bien ! Ils lui ont conseillé Samsara alors qu’elle se dirigeait instinctivement vers l’affiche d’Idylle (celle là même qui recouvrait les acqua allegoria...). Puis après on a discuté des nouveaux lancements ; ils portaient un regard très sceptique sur l’évolution de la parfumerie en tant que commerce (tout en faisant légèrement la théière, c’était assez drôle) et la nostalgie qu’ils avaient pour les années où ils ont débuté leurs carrières...
Mais à côté de ça il y a l’armada de jeunes vendeuses (sinon de stagiaires), le CAP esthéticienne fraichement dégoté, qui n’hésitent pas à vous suivre partout en vous posant des questions et en vous emportant vers les produits que le magasin veut mettre en valeur (sous l’œil attentif de leur chef, la vendeuse de 55 ans aux cheveux décolorés qui acquiesce de loin en se disant "c’est bien, la petite applique ce qu’on lui a demandé de faire).
Pendant les vacances de février, je trainassais dans les rayons parfums quand ce que je croyais être une jeune vendeuse est venu me voir et m’a posé toutes sortes de question sur ce que je recherchais, et surtout pour qui. Je lui ai dit que je faisais des essais, c’est tout, et elle a alors pris le premier parfums qui lui tombait sous le bras (concentré d’orange verte d’Hermès alors qu’on était en hiver, et que c’est relativement typé, tout le monde n’apprécie pas...et puis ce n’est plus d’actualité, elle va se faire taper sur les doigts par sa chef et avoir une mauvaise note à son rapport de stage. Je me dis c’est rien phoebus, c’est une vendeuse, faut être indulgent). "essayez celui ci, votre copine va adorer" - "ah non, je n’ai pas de copine, mais vous faites bien de me le conseiller, j’aime beaucoup ce parfum, je ne l’ai plus sentis depuis longtemps" et elle a continué pour me demander mon nom et mon numéro de portable. C’était pas une vendeuse, la preuve que n’importe qui (du moins les individus de sexe féminin très maquillées, avec des habits noirs et un carré plongeant) peut s’improviser conseiller dans les parfumeries...
(quand je suis partis, le grand vigile black (c’est toujours des armoires à glaces black, d’ailleurs, qui ont certainement dû faire leurs premiers pas sur les paillassons des boites de nuit) avait un petit rictus). Petit passage sous les radiateurs au dessus des portes automatiques avant de se retrouver dans l’air froid et vierge d’odeurs de la rue marchande. On est souvent pressé d’y rentrer, dans les séphoras, mais faut avouer que quand on en sort, ça fait du bien au nez aussi.