Iris Silver Mist
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
hier
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 4 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
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Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
J’ai fait l’erreur d’ouvrir mon décant pour le sentir, je m’en suis mis sur les doigts, et voilà, je suis foutue. Quelle rare fulgurance.
Quand nous étions petits, mon frère et moi adorions aller déterrer quelques carottes dans le jardin et les laver grossièrement au boyau d’arrosage avant de les manger toutes crues. Je n’aurais jamais pensé lister ça dans mes madeleines mais maintenant, c’est une évidence.
On retrouve bien ce côté pelures de carottes terreuses en ouverture. J’y sens aussi des clous de girofle : ma langue cherche leur engourdissement, ne comprend pas que ça vient de mon nez. Et toute cette terre si jouissive lorsqu’on y plonge les mains, et puis, ces bois, ceux-là une rémanence de toutes les randonnées heureuses et contemplatives dans les Appalaches, beau temps (bottes poussiéreuses), mauvais temps (terre, bois et feuillages mouillés). Tout y est. Tout.
J’y retrouve la poudre de Bois Farine sans la farine, un peu de l’amertume d’Eau de Narcisse Bleu, Bois d’Iris démultiplié par mille. Mais ce n’est pas lui faire justice. Comment ne pas l’aimer ?