Quel parfum portez-vous ?
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À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 2 jours
Vous semblez oublier les notes poivrées ou les notes de baies qui apportent tout leur charme à(…)
il y a 5 jours
Où donc ai-je lu à propos de 1000 que Luca Turin recommandait à la gent masculine le port de(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Herbier de Fleurs de Thierry Blondeau.
Une petite vaporisation sur le dos de la main, et aussitôt mes narines frétillent, mon cœur bat, des couleurs en pagaille défilent devant mes yeux. Le nom du parfum forcément déclenche une déferlante d’images, souvenirs estivaux, meules de foin, bords de ruisseaux, orées de bois, plateaux de fruits mûrs, tiroirs remplis d’anciennes photos de vacances, de vieux bonbons oubliés, coincés dans leurs emballages, de poèmes inachevés... Mille et une rêveries enfantines. C’est à la fois vert, rouge orangé, jaune paille brillant, mauve et rose, presque un arc-en-ciel !
Au bout d’un temps, cependant, je tente l’analyse. Mais oui, derrière cette impression de fleurs épanouies, de fruits de saison et d’herbes séchées, se cache, puis éclate, triomphante, blanche et verte, étonnamment gourmande, une formidable tubéreuse. Je décèle le sucre de la fraise, le velouté de la pêche, une belle rondeur avec sans doute une pointe de vanille ou de fève tonka, et toujours, ce côté à la fois chaud, sec, estival sauvant idéalement le parfum d’un écœurement possible qui serait dû à un excès de " jus " de fruits mêlé à la sève de la tubéreuse.
Je remercie ici Adina76 qui m’a offert la possibilité de découvrir ce bonheur olfactif vif, joyeux et délicieusement régressif. J’avais aimé son Cuir des Sables et sa Jessy’s Rose : Thierry Blondeau, un nom qu’on ne pourra désormais négliger.