Merci pour le compliment, mais je ne suis qu’un amateur :) J’en suis au même point qu’avant. J’allais justement tester l’alcool ménager à 95°C.

Je n’arrive pas non plus à neutraliser certaines notes tenaces. La seule astuce que je peux donner c’est l’huile de coude, et d’alterner plusieurs produit. Ma routine c’est : eau, eau, eau savonneuse, secouer et brosser si possible, eau, eau, vodka (alcool alimentaire à 40°). Laisser reposer, et répéter jusqu’à obtenir satisfaction. Donc c’est très chronophage.

C’est pour ça que je pouvais intégrer l’alcool ménager à 95°, car les molécules impropre à un contact cutané aurait été rincées. L’alcool ménager est aussi moins cher. A ce qui paraît les 5° restant serait aussi des substances volatiles, du genre méthane. (Je l’ai tester récemment en bidouillant de l’informatique. J’ai nettoyé un circuit imprimé avec, et j’ai du le graisser à nouveau après au WD-40.) Je voulais aussi laisser tremper les têtes de spray, et le joint, dans une bouteille d’alcool ménager. Ainsi j’aurais pu voir si on arrive à ôter le reste d’ambre, de musc, et d’immortelle, d’un "Angel" ou d’un "Sables", sur un joli flacon réutilisable. J’allais aussi tester une brossette de biberon pour bébé. Techniquement, l’odeur n’a pas de raison de s’accrocher sur du verre, si on a une bon frottage. Ce sont les recoins de la tête de spray qui reste "tachée" olfactivement.

Typiquement, les substances visqueuses c’est l’enfer des laborantins. Luca Turin raconte une histoire sur le fournisseur d’une célèbre base ambrée, dont le nom m’échappe. Le lieu du mélange et en fait une zone condamnée, maculée de projections irrécupérables. Les résines et résinoïdes d’encens, les ambres végétaux, les notes animales, et les musc de synthèses seraient trop tenaces. Ça explique en partie pourquoi certaines sociétés de composition ne veulent pas manipuler les substances pures elle-même. Les professionnels, qui nettoient leur cuve à mélange, ont des produits qui sont plus forts, et qui partent mieux sans laisser de traces (plus pur, donc). L’autre théorie ce serait de rajouter une étape où, devant l’échec à dégraisser le gras des molécules odorantes, tu les dilue par un produit plus gras encore, et que tu sais retirer après.

Côté écologie, je déculpabilise en offrant en cadeau bonus les échantillons, roll-on, mini spray, et spray, des parfums dont je ne veux plus, même entamés. (Le verre blanc se recycle pour de vrai, c’est la partie en plastique qui représente un problème écologique.) Ca c’est si tu trouves le courage de faire un peu d’achat-revente. En amont, tu sépares les échantillons que tu aimes, les échantillons de ta pile à sentir, et ceux dont tu ne veux plus. Et tu offres ces derniers par lot de 5 échantillons, que tu rajoutes en cachette. 5, ça permet de faire plaisir, et de continuer à paraître généreux, même si tu a refilé 2 daubes hors sujet dans le lot. (Sans déconner, j’ai eu sur les bras un échantillon d’ "Invictus" pendant des mois, sans oser le jeter, ou savoir à qui le refiler. Je l’avais eu je ne sais où, je l’ai donné à je ne sais qui.)

La leçon de l’expérience, celle qui fait gagner du temps, c’est de ne pas chercher à récupérer, par le nettoyage, un spray en plastique qui a coûté moins de 1€, et qui a contenu un gros oriental qui tâche. A l’opposé, on peut bâcler le nettoyage d’un flacon en verre qui a contenu une cologne légère.