IFRA 45, la saga continue
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
hier
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Surtout que l’argument que vous citez est absurde, ce qui est en question, ce n’est pas l’information du consommateur, sinon qu’ils obligent donc l’annotion des produits susceptibles de causer des allergies et une instruction et voilà, plus de problème : "en cas d’allergie, vaporiser sur les vêtements" "éviter le contact avec la peau" etc.
Je me suis déjà beaucoup indignée à ce sujet, honnêtement je suis maintenant un peu blasée, les blogs lancent ces sujets régulièrement, mais aucun ne prend aucune initiative, et ça me fatigue ces débats stériles : on pourrait vraiment, sous l’impulsion de Jeanne, Denyse, Octavian, Sixtine, Juliette, Méchant Loup etc, faire deux choses : prendre la parole dans les médias (oui-oui, je sais, les annonceurs sont concernés, mais n’y a-t-il aucune ouverture ?), mettre à disposition des lecteurs des blogs parfums (on est pas mal nombreux je pense) une pétition réclamant : 1/ la réhabilitation des matières premières non cancérogènes et non mutagènes telles que la mousse de chêne, le jasmin de Grasse etc. 2/ la réédition des classiques dans leur formule originale (pourquoi pas sous forme de flanker, imaginez une vague de flankers "classique" ou "vintage" par ex :"Mitsouko classique") 3/ un étiquettage des parfums avec la date de leur formulation, les composants potentiellement allergènes, et les mentions que j’ai proposées plus haut.
Peut-être qu’il y a effectivement des lobbies derrière toutes ces réglementations ; moi j’aurais tendance à rendre les écolos-extrémistes type Greenpeace responsables, qui pernicieusement font germer l’idée que les parfums sont cancérigènes, mutagènes, provoquent de graves maladies respiratoires, menacent même la reproduction humaine... Avouez que ça dépasse les simples accusations d’allergies. D’autre part, j’accuse l’industrie du parfum, les responsables seulement préoccupés de profits de s’en ficher royalement. Eux, la dimension artistique de la parfumerie, ça leur passe bien au-dessus. Les nez, eux, étaient jusqu’à récemment dans un système de confidentialité, rappellez-vous, jusqu’à récemment, on ne connaissait pas leurs noms, alors que maintenant certains sont même "starifiés". Ils commencent doucement à sortir de leur réserve, peut-être un peu tard, mais il suffit de voir ce qu’un simple constat de créateur a comme incidence sur les législateurs ; il me semble qu’ils ne sont pas fermés au dialogue, que le souci était réellement au niveau de la communication.
Il est temps de nous faire entendre, nous les amoureux de ce beau patrimoine français.