Violette de Parme
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 5 heures
Inutile de jouer les victimes Donnie. La petite pique sur le flaconnage non genré et écolo qui(…)
il y a 7 heures
Sinon, à part la prose un peu décalée d’une personne peu affable sur ce site, cette tendance au(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Bonjour à tous,
Je suis ravie de l’hommage ici rendu par Auparfum à cette Violette de Parme, de la Collection dite des "Colognes fines" de l’Institut très bien. Colognes fines, mais ce sont tout de même des eaux de parfums (dixit le site de la marque) dont la tenue est remarquable. Violette de Parme, c’est un bijou de printemps, poudré, précieux, un rien nostalgique et d’une incroyable poésie. Cette Violette est toute de délicatesse, mais sans aucune mièvrerie, un rien étrange comme peut l’être Après l’Ondée, ce qui paradoxalement la rend étonnamment moderne. A noter l’absence de muscs - du moins n’en est il pas fait mention - ce qui est pour moi une qualité à souligner, à une époque où les muscs omniprésents semblent être vraiment la solution de facilité pour donner du volume et une légèreté souvent cotonneuse aux parfums. Pas de muscs donc et pourtant la composition est "aérée", sans aucune lourdeur, florale et boisée. Les notes d’agrumes mais aussi la verdeur du galbanum soulignent l’originalité de la violette à la fraîcheur verte, aromatique, tendre, joyeuse et élégante. J’ai découvert il y a peu (et pourtant ce produit existe depuis des années et est devenu très difficile à trouver) le gel douche au lait de coton et coquelicot du Petit Marseillais, tout à fait délicieux, qui la complète- ou plutôt la précède - fort bien. Une bien jolie façon d’avoir à tout petit prix une mini gamme (en fait un seul et unique produit !) pour le bain qui complète cette merveille.
Une réelle parenté lient les trois "Colognes fines" : Rose de mai et Tubéreuse absolue, les deux autres créations de la gamme, sont également des merveilles et mériteraient également une critique. Peut-être que la Violette de Parme se distingue-t-elle par un léger surplus d’originalité.
J’avais découvert l’Institut très bien grâce à la critique de la Cologne à la russe, puis Très russe, ce somptueux parfum inspiré par cette dernière. Autre chef-d’oeuvre de cette maison : la Cologne à la française pour laquelle j’ai aussi eu un gros coup de cœur. A l’heure où tant de maisons de parfums se "lâchent" honteusement en matière de prix, sans que la qualité ne soit à la hauteur, l’Institut très bien mérite tous les éloges et se distingue par des créations vraiment remarquables. Merci à Auparfum de les mettre ainsi dans la lumière.