Mémoire d’une odeur
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
hier
Vapos... Grrr... Sur le fond, entièrement d’accord avec vous. C’était nettement plus responsable.(…)
hier
Bonjour Arpège, Je me permets d’embrayer sur le budget... Nous qui avons connu le 20e siècle...(…)
hier
Chez GUERLAIN dans la Collection L’ART ET LA MATIÈRE, existe un vaporisateur rechargeable d’une(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Intriguée par tout ce que j’ai pu lire de ce parfum, je me suis laissée tenter par une commande à l’aveugle qui m’épargnait une visite dans les galeries commerciales du centre-ville. Je ne regrette pas mon impulsion car j’aime être surprise par une création, ce qui n’arrive guère souvent avec la parfumerie contemporaine.
Je ne l’ai porté qu’hier et voici mes premières impressions : « diaphane » est effectivement un terme qui convient à ce jus, qui allie luminosité, discrétion et pourtant réelle personnalité. Je dirais qu’il murmure une ode à l’intimité, tant il faut être proche de la peau qui le porte pour en capter les effluves qui se nuancent au fil des heures. Sur moi, le bouquet de camomille de démarrage se déplace assez rapidement vers l’arrière-scène pour laisser la lumière se porter sur un jasmin subtil. Cela m’a transporté dans ma maison en Provence dont une façade est couverte d’un jasmin qui nous envoie par les fenêtres ouvertes ses tendres bouffées le soir et au petit matin.
Cependant, la camomille revient en alternance rejouer sa partition, soutenue de notes plus lactées.
Il me faudra le porter plus longtemps pour pénétrer davantage le mystère de cette Mémoire d’une odeur qui réussit à incarner l’abstraction.