Mémoire d’une odeur
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À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 18 heures
Certaines senteurs sont genrées, d’autres non ou moins. Dans la catégorie unisexe, un parfum(…)
il y a 20 heures
Bonjour, Farnesiano. "Le Critique de parfum" (anonyme mais à mon avis un nez) écrit ça : "Hermès(…)
hier
Bonsoir, Je ne sais où placer mon intervention sur Barénia, le dernier Hermès sorti il y a(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Intriguée par tout ce que j’ai pu lire de ce parfum, je me suis laissée tenter par une commande à l’aveugle qui m’épargnait une visite dans les galeries commerciales du centre-ville. Je ne regrette pas mon impulsion car j’aime être surprise par une création, ce qui n’arrive guère souvent avec la parfumerie contemporaine.
Je ne l’ai porté qu’hier et voici mes premières impressions : « diaphane » est effectivement un terme qui convient à ce jus, qui allie luminosité, discrétion et pourtant réelle personnalité. Je dirais qu’il murmure une ode à l’intimité, tant il faut être proche de la peau qui le porte pour en capter les effluves qui se nuancent au fil des heures. Sur moi, le bouquet de camomille de démarrage se déplace assez rapidement vers l’arrière-scène pour laisser la lumière se porter sur un jasmin subtil. Cela m’a transporté dans ma maison en Provence dont une façade est couverte d’un jasmin qui nous envoie par les fenêtres ouvertes ses tendres bouffées le soir et au petit matin.
Cependant, la camomille revient en alternance rejouer sa partition, soutenue de notes plus lactées.
Il me faudra le porter plus longtemps pour pénétrer davantage le mystère de cette Mémoire d’une odeur qui réussit à incarner l’abstraction.