Quel parfum portez-vous ?
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 5 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 5 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 5 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Où est-ce qu’on signe ?
Les vieux flacons existent, par contre ça demande un effort disproportionné pour les avoir.
Les marques et les parfumeurs n’aiment pas reconnaître la baisse de la qualité. Leur discours est une sorte de "vive la crise". Ce qui relève du déni et de la manipulation. C’est vrai que de nouveaux extraits naturels existent, et de nouvelles molécules de synthèse. Il faut vraiment peser le pour et le contre des deux mondes.
D’autant que tous les problèmes ne viennent pas de l’ifra ou de l’avidité des grandes entreprises. Certes les règles allergiques ont abimé beaucoup de parfums basés sur des surdoses. Mais il y a la surconsommation du santal indien (qui sert aussi aux crémations), l’abattage en masse du musc tonkin jusque dans les années 70 (qui sert aussi la médecine traditionnelle chinoise), les conditions d’élevage des civettes, et le fait que certains ingrédients résultaient et résultent encore du néo-colonialisme, pour ne pas dire de l’esclavage moderne. Si les girofliers n’ont pas été replanté sur la côte de Tanzanie, si la culture de l’ylang-ylang se perd dans les îles, c’est parce que les cultures locales n’ont eu leur part du gâteau. (Et déforester pour alimenter le feu des alambic est problématique.) L’illusion du capitalisme, c’est croire qu’on mérite les marchandises au prix où on les paie. La tubéreuse et le jasmin d’inde, le jasmin et la feuille de violette d’égypte, l’ylang-ylang des açores, que des lieux où le prix de la main-d’oeuvre est très bon marché, et les droits sociaux quasi inexistants. Nous ne sommes pas si différents des clients britanniques qui pensaient payer leur tissu de coton au juste prix, en pleine époque de commerce triangulaire.
L’ifra revient parfois en arrière, par exemple il a ré-autorisé un dosage plus élevé de mousse de chêne. Partager l’amour, la culture du parfum, aide. On vote à chaque achat. Et se rappeler des anciens beaux parfums évitent qu’ils ne tombent dans l’oubli. La parfumerie moderne n’a que 150 ans.