Aromatics Elixir
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 2 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Il fut un temps où tout ce snobisme "prout prout" "narine en coin" m’exaspérait plus que tout. J’ai un peu changé de cheval de bataille avec tout ce cinéma des classiques cachés dans les tiroirs par exemple au stand Dior du Printemps Haussmann ! Dorénavant chez Dior tout est rose pâle et rose bonbon où les déclinaisons à l’infini des Miss Dior trônent au beau milieu de la Collection Privée. Les classiques sont véritablement cachés dans les tiroirs, il a fallut faire appel à trois vendeuses différentes pour trouver Poison, les deux premières pensaient que Hypnotic était la version d’origine.
Même topo chez Guerlain où tout est rose bonbon et Insolence déjà considéré comme un vieux classique ! Cela dit, ils n’ont pas besoin de vingt minutes comme chez Dior pour sortir un testeur classique.
Moi qui déteste le rose, avez-vous remarqué tout ce que touche LVMH se transforme en rose pâle ou rose bonbon ? J’en ai profité pour faire la réflexion, on m’a répondue que les tons roses des parfums ça plaît beaucoup et qu’apparemment je suis la seule à m’en plaindre. Ce que je veux bien croire.
C’est toute cette uniformisation qui tend vers le bas qui m’exaspère. Au final, même si c’est très "narine en coin" dans la niche, heureusement qu’on a Serge Lutens, Le Labo et Frédéric Malle pour ne citer qu’eux.