Folie bleue
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Cette nouvelle eau légère, mais non dénuée de caractère, démarre sur une pincée de cardamome et de poivre camphrés, annonçant un décor plus solaire.
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Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Épice & love
Bonjour Absinthe. Votre commentaire me fait rêver et m’emporte bien au-delà du monde du parfum : me voilà aussitôt plongé dans un roman ou une nouvelle du début du XXe siècle. On songe à l’univers de Proust bien sûr (la seule évocation du nom de Parme, "mauve et doux"....) et à celui de Colette qui décrit si bien la nature, les sensations qu’elle développe au détour d’un paysage, d’une saison, d’une lumière ou du parfum d’une fleur et les remous, les troubles imprévisibles, presque sentimentaux, qu’elle provoque au plus profond de nous-mêmes. Ah, la violette ! À lui seul, le mot seul est tout un programme.
Il m’aura fallu des années avant d’apprécier la violette en parfumerie. Quand j’ai découvert Fahrenheit fin des années 80, que j’ai adoré et immédiatement adopté, j’étais à mille lieues de savoir qu’il contenait un peu de notre chère petite fleur bleue. Avec Grey Flannel bien sûr, Après l’Ondée, puis Green de Byredo, très vert et (trop ?) musqué, j’ai pu la retrouver et m’en faire une amie au point de l’aimer en soliflore chez Caron (La Précieuse - que je n’ai plus sentie depuis longtemps) et l’exquise Violette de Goutal qui reste encore vraiment jolie. Joint à celui de la rose et de l’iris, cet amour de la violette m’a fait accéder au monde merveilleux des parfums cosmétiques tels que e. a. Pourpre d’Automne, si poétique, et le formidable et dévastateur Misia. Par curiosité je reviendrai vers Insolence que je connais mal avant de peut-être céder à cette Folie Bleue au bien joli nom, n’est-ce pas ? Bon week-end !