Louve
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Une légende dit que le bois d’oud arriva au Japon porté par les eaux, et fut sorti du sable et du sel par des pêcheurs.
il y a 21 minutes
Bonjour Payan a attiré l’attention à cause du ramdam avec Les Néréides, pour qui ils fabriquaient.(…)
il y a 3 heures
Bonjour, pour avoir testé les patchoulis d’Honoré Payan, j’ai été assez déçue, je pensais retrouver(…)
il y a 15 heures
Bonjour Très bonne idée le layering que je n’ai jamais tenté pour ma part !
Accord intercontinental
Lavis en rose
L’encens sans l’église
Par avance, mes excuses si ces propos ont déjà été évoqués ailleurs sur ce site, et plus encore s’ils devaient heurter quelqu’un-e. Mais en ce 2 novembre, Dia de Muertos, les mots d’Antoine Leiris dédiés à son épouse Hélène (assassinée au Bataclan le 13 novembre 2015) sont la plus belle des offrandes. Et nul mieux que lui n’a su dire le pouvoir médiumnique du parfum. Sa force de résurrection.
"Dans la salle de bains, parfaitement alignés les uns derrière les autres, ses parfums. Ils portent le nom de sa sensualité,« Louve », « Bas de soie »,« Datura noir ». J’en ai encore le goût dans la bouche, lorsque j’embrassais son corps allongé. Sa bouche était fraîche, ses seins étaient doux, son dos légèrement cambré, ses hanches dessinées. Ensemble, nous avons appris à aimer.
« Louve » était celui qu’elle préférait.
Sur le lit, ses affaires sont posées telles qu’elles le seront au moment de l’inhumer. En les aspergeant de parfum, il me semble les voir se soulever. Sur le tissu inanimé son corps se dessine peu à peu. Ses épaules fragiles, ses jambes, ses mains, ses fesses, ses seins. Elle est là, toute à moi.
Je m’allonge auprès de ce corps invisible. Son souffle caresse mon cou. Elle m’enlace. Pose sa main sur mon visage. Me dit que tout ira bien. C’est la dernière fois que nous pourrons nous aimer."
Antoine Leiris,« Vous n’aurez pas ma haine ». (Le livre de poche, 2018. pages 100-101)