Serge Noire
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 4 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Ce seuil est à chercher en bas de l’échelle plutôt qu’en haut. Les parfums vraiment très bon marché, qu’on trouve à la fête foraine par exemple ou à une braderie, des bidules pour enfant sans véritable marque, sont peut-être identifiables au nez comme étant objectivement inférieurs, en tout cas par un nez professionnel. Peut-être sentent-ils l’alcool dénaturé, ou une autre molécule utilitaire qui ne devrait pas être décelable. Par-delà ce niveau, je mettrais ma main au feu qu’il n’existe aucune corrélation entre prix et qualité, pour la bonne raison que la qualité d’un parfum n’est quantifiable par aucune grandeur objective, à l’inverse de la quasi-totalité des objets. Exemples : pour un portefeuille, la résistance des coutures. Pour un biclou, la masse du cadre. Pour un pneu, la durée moyenne avant délamination (de grands transporteurs se fournissent exclusivement en Michelin). Pour un bouquin, la force de la reliure. Pour un diamant, la pureté. Pour un appartement, l’absorption acoustique des murs, surtout si les voisins sont italiens. Mais pour un parfum : la sentbonnerie ? L’agréabilitude ? Le nombre de compliments ? Le sillage ou la ténacité ? Les notes attribuées par les internautes ? Aucune variable mesurable et objective, c’est-à-dire ne dépendant pas du ressenti de l’utilisateur.
Joy, qui fut le parfum le plus cher au monde ? Ouais, pas mal mais je lui préfère de loin le vétyver de Rocher.