Bonjour à tous,
comme toujours avec quelques trains de retard, mais anosmie post-grippale oblige (trois ans et quelques tout de même) et quelques euh "revers de fortune", je ne pouvais décemment... pas.
Ainsi donc, enfin guérie de cette anosmie, quelles ne furent pas ma surprise et ma déconvenue d’être dégoûtée de mon Poison, de mon Fracas, voire même de mon Truth or Dare de Madonna (c’est ça, riez, en attendant il était rudement bien fichu) ; d’un coup d’un seul, j’ai eu envie de... mucs.
Non non attendez, pas le musc "sale" de Lutens qui m’avait transportée il y quelques années, mais bel et bien cette odeur de propre, de peau soigneusement lavée avec ce savon blanc crémeux portant l’empreinte d’une colombe, pour ne pas dire de... oh mon dieu, de LESSIVE.
Désolée, mais ce sont les premières senteurs non déformées qui se sont re-présentées à mes narines. Et je m’y suis sentie tellement bien, tellement à l’aise, confortable, comme dans un grand pull en laine oversize bien moelleux que j’ai cherché comme une perdue LE parfum qui me rappellerait cette sensation de confort, de sécurité, mais sans oublier la sensualité (paramètre non négociable en matière de parfums, anosmie ou pas).
Mais comme vous le savez tous, la quête DU parfum qui colle à l’instant, à l’humeur, au ressenti, c’est un peu comme courir après le Graal ou le Dahu.
Hors donc : muscs, sensualité, féminité, fleurs, moelleux, dualité de la Femme tout ça... Narciso For Her EDP bien sûr !
J’ai connu et porté l’eau de toilette, et j’avais donné mon appréciation : ni-ni. Linéaire, ennuyeuse, pas pour moi qui adorait à l’époque les senteurs drama-queen. Du coup me je suis dit "mais pourquoi ne pas tester l’eau de parfum ?"
Ah ouais, comment dire... que ce soit sur mouillette, sur les vêtements ou sur la peau, j’ai l’impression de me prendre une grande baffe pleine face : non mais c’est quoi ce truc ?? Une surdose de ... tout, en fait. Avec à la fin une "oversurdose" de patchouli. On repassera pour le parfum de peau -cocooning-sensuel-intime. Idem pour l’égérie au faciès doux et éthéré, et à la description sur le papier : rien à voir. Pour moi, For Her EDP est un parfum brutal, genre tu te prends une châtaigne aux narines dès le premier pschit. J’ai du mal à retrouver les fleurs après 5 minutes, quant aux fruits à la chair rosée, comment dire...
Et quand on pense que Narciso conseille d’associer son tout nouveau Pure Musc à For Her edt ou edp... non mais ça va pas la tête ??
Cela dit, toute contente de mon odorat retrouvé, j’ai décidé d’associer For Her EDP avec Idylle de Guerlain (ils ont un petit air de famille), à très petite dose ils se marient bien ensemble : Idylle adoucit le For Her, qui donne un supplément de caractère à Idylle.
Tout ça pour dire qu’au final, je pense qu’en matière de fleuri-poudré-intimiste, je reviendrai à N°5 version eau de toilette. Mais ceci est une autre histoire ;)