Noir Patchouli
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
L’autre Casanova
"La modestie n’est une vertu que quand elle est naturelle" écrivait l’aventurier vénitien, il en est de même de l’élégance, l’évidente. Et quelle élégance chez ce patchouli, beaucoup plus grenat que noir !
Il ne s’agit pas ici d’un hippie mais d’une aristocrate, héritière d’une histoire plus ou moins glorieuse. Restent le faste et la tenue. Le genre de femme qu’aurait pu croiser et convoiter le grand séducteur.
Il y a dans ce parfum une aura italienne opulente, séduisante. Une ouverture
suave et ronde. Complexe mais pourtant immédiate.
Une belle façade, suffisamment riche et classique pour son rang mais en même temps, distante, réservée. Vite apparaît une silhouette chyprée, plus austère et moins désireuse de séduire. Signature de son milieu et de ses limites. On tient son rang mais pas de familiarités... Rapidement, on passe du chaud au froid.
Avec le temps, la note devient plus crémeuse, voire beurrée.
Plus adulte, moins frivole et presque vieillissante.
Il y a dans ce parfum une histoire de temps, une histoire d’âge. Avec ses côtés plus dérangeants.
Comme une rencontre inattendue entre de vieux amants. Une séduction d’âge plus mûr.
Pour un Casanova moins fringant mais plus expérimenté.
"Il faut se faire aimer et estimer en même temps."