Nuit de Bakélite
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L’association promeut depuis sept ans l’intégration de l’odorat dans l’éducation des tout petits, dans les crèches et les écoles maternelles.
il y a 20 heures
Pardon, il s’agit d’un flacon de 50 ml et non de 75 ml.
il y a 20 heures
Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)
hier
Un coup de cœur depuis sa récente découverte ! Un chypré fruité, je suis fan de cette note de(…)
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Le client jugera effectivement, mais tellement de beaux parfums sont tombés dans l’oubli au profit de choses transparentes, tellement de parfums sortent maintenant chaque année à une cadence jamais vue avant d’être aussitôt discontinués, surtout dans les niches, qu’on ne peut que constater l’emprise du marketing, et donc celle du vide, sur l’art.
On a vraiment l’impression que ce sont les marques qui génèrent un consumérisme effréné à grand renfort d’études marketing et de dissection du client, de ses pulsions, de ses frustrations, de son besoin de représentation (moi, moi, moi) .
Entre la propulsion artificielle de niches au rang de "haut de gamme" par des créateurs surtout pressés d’empocher le pactole à la revente, et le lavage de cerveau publicitaire qui martèle que oui, cette daube est faite pour toi la femme sensuelle, libre et sûre d’elle qui brise les codes en mode rebelle (mais qui veut quand même séduire le mâle en mode tradi hein^^), il est assez sain de se demander ce que l’on paie vraiment : un savoir-faire, un art, ou l’image qu’on voudrait avoir de soi ?
Et la question de ne se posait pas avec Ernest Beaux ou Jacques Polge.
C’est assez étrange d’ailleurs car le même phénomène s’applique à l’art pictural : thésaurisation, blabla des médias pour faire monter la cote.
Des constructions artificielles.
Mais les arbres ne montent pas jusqu’à ciel.
(Désolée mais je crois que les grèves Sncf ont un impact désastreux sur mon équilibre mental :’). Vivement les vacances.)