Auparfum

L’Eau Serge Lutens

15 février 2010, 11:15, par clochette

C’est bizarre, je me retrouve à défendre ce parfum alors que je ne l’ai même pas encore senti, que ce n’est pas du tout mon univers olfactif et que je suis sûre que je ne l’achèterai pas !

Je suis musicienne et je rêverais d’un silence total, extérieur et intérieur (les morceaux que l’on prépare tournent en boucle dans la tête, c’est souvent insupportable) ; alors je comprends le besoin d’un artiste de changer de "chanson". Evidemment les amoureux de Lutens réagissent fort, ça a déjà été le cas avec Nuit de Cellophane.

Jeanne, vous dîtes "Honnêtement, parlerions-nous de ce parfum s’il avait été contenu dans un flacon d’une marque quelconque d’un Séphora ? J’en doute fort...". Je pose le problème à l’envers : aurait-on critiqué cette Eau si elle était sortie chez Yssey Miyake ou Narciso Rodriguez ? Comme vous le dîtes plus loin, Essence a été très bien accueillie ! Alors encore une fois je ne connais pas cette eau, mais pour moi Essence est trop "sec" pour que je le porte plus qu’une fois à l’occasion (j’ai 3 échantillons que je n’ai pas encore finis), alors je rêve de cette Eau un peu plus "muguet", "magnolia" et quelques épices qui évoquent l’Air du Temps comme le décrit GraindeMusc. Mais c’est sûr que si cette Eau tourne au synthétique type Calvin Klein, je ne vais pas adhérer non plus... Alors attendons de sentir !

Après, le prix, c’est un vrai problème et je ne suis toujours pas convaincue le prix des niche soit justifié, je ne pense pas du tout que le prix du jus soit si élevé, de plus ces marques n’ont pas à financer de campagnes de publicité. Je suis persuadée que, depuis By Killian aux Heures de Cartier en passant par les Hermessences et les exclusifs de Guerlain, tous pourraient être commercialisés au prix des mainstream. C’est dommage, ils plument leur clientèle "select", c’est sûr, mais ils se coupent d’une grande partie du public (dont je fais partie, j’achète presque toujours en mainstream) qui commence à avoir la curiosité des parfums de niche sans avoir les moyens ou l’envie de débourser plus de 50 euro pour un flacon. Après, c’est sûr que je serais plus encline à débourser ce prix pour un Borneo !

Concernant l’Antimatière, ce parfum continue de me surprendre : j’y étais complètement anosmique au premier test, puis au fur-et-à-mesure je le sens de plus en plus, c’est... déroutant !

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