Œillères L’Objet parfumant
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Œillères, mon dernier délice.
Et un lien, pour moi immédiat, avec l’univers de la conteuse Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups. Histoires et mythes de l’archétype de la Femme sauvage.
Il m’a dit : « C’est un Objet Parfumant.
— Un objet ? »
Il était posé là, comme une fleur dans son herbier, un peu impressionnant.
La touche de papier entre le pouce et l’index, la main attrape le flacon, et…ce n’est pas une fleur. Nature animale ! Elle prend vie. C’est sombre et doux, j’esquisse un sourire. Je glisse la touche dans mon sac.
Le lendemain en l’ouvrant, s’en échappe une odeur, haletante, qui palpite, humide, résine brûlante et fraîcheur minérale.
Toute la journée, le doux hurlement du parfum m’accompagne. Et moi, élégante animalité, je suis la Femme sauvage.
Au brasier du couchant, le jour s’évapore. Je me love pour la nuit dans cette fourrure enivrante.
Il m’avait dit : « C’est un Objet Parfumant.
— Un objet ? »
Devenu talisman.