Adjatay, le cuir narcotique de The Different Company
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Aldéhydes et couture continuent leur grand amour. Après avoir remis au goût du jour les notes de mousse, Francis Kurkdjian aspire à réinventer les aldéhydes, ici à travers l’encens.
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Pas trop vert, ni fruité ou trop fleuri... Je remballe le Cristalle et je dis un grand oui au(…)
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Oups ! Antaeus de Chanel, bien sûr, et Moonlight Patchouli de VCA.
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Grande variété de styles, donc choix infini parmi les chypres. On peut citer Soir de Lune,(…)
Lumière soyeuse
Faux classique
Le nez dans la terre
Ah... Adjatay ! Je m’étonne de ne trouver ici aucun avais sur ce parfum. Peut-être l’a-t-on jugé trop puissant, trop détonnant, avec ces notes plutôt costaudes de cuir fauve et de tubéreuse macérées dans un bain de jasmin, d’ylang-ylang, de santal, d’épices et de fève tonka ? L’ouverture est grandiose, conquérante et... ouvertement sensuelle. Cependant, au fil de son évolution, ce jus lumineux, à l’image de sa couleur d’un jaune cuivré profond et très brillant, développera des aspects bien tendres, franchement confortables et même plutôt câlins. Le type de parfum dans lequel on se surprend à se lover malgré soi, jusqu’à s’y assoupir. Une drogue en somme ! A l’opposé des grands cuirs mâles que sont les Mauresque, Ottoman, Knize Ten et autres Peau d’Espagne, Adjatay vous emmène à la faveur d’une chaude nuit orientale, au plus profond d’un jardin divinement odorant où vous attend, comme couche parfumée, une peau de bête bordée de luxuriantes fleurs blanches.
(J’ai craqué malgré son prix : 100 ml oblige.)