Adjatay, le cuir narcotique de The Different Company
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Ah... Adjatay ! Je m’étonne de ne trouver ici aucun avais sur ce parfum. Peut-être l’a-t-on jugé trop puissant, trop détonnant, avec ces notes plutôt costaudes de cuir fauve et de tubéreuse macérées dans un bain de jasmin, d’ylang-ylang, de santal, d’épices et de fève tonka ? L’ouverture est grandiose, conquérante et... ouvertement sensuelle. Cependant, au fil de son évolution, ce jus lumineux, à l’image de sa couleur d’un jaune cuivré profond et très brillant, développera des aspects bien tendres, franchement confortables et même plutôt câlins. Le type de parfum dans lequel on se surprend à se lover malgré soi, jusqu’à s’y assoupir. Une drogue en somme ! A l’opposé des grands cuirs mâles que sont les Mauresque, Ottoman, Knize Ten et autres Peau d’Espagne, Adjatay vous emmène à la faveur d’une chaude nuit orientale, au plus profond d’un jardin divinement odorant où vous attend, comme couche parfumée, une peau de bête bordée de luxuriantes fleurs blanches.
(J’ai craqué malgré son prix : 100 ml oblige.)