Aura, l’instinct animal de Mugler
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 20 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
je trouve Aura très joli et contrairement à d’autres parfum où la vanille me donne la nausée, ce n’est pas le cas ici. Je sens la rhubarbe et la fraicheur verte au début puis la vanille s’installe en douceur ; il faut dire que sur ma peau elle ne prédomine pas du tout. C’est le côté vert et une note plus sombre (dans le sens positif du terme) qui dominent. Seule ombre au tableau : le manque de projection. Au bout de 2 à3h il faut coller son nez sur le poignet pour le sentir (et inspirer à fond pour en sentir une trace ténue) ce qui est rédhibitoire pour moi. Je précise que cela ne vient pas de ma peau puisque les deux amies présentes ont eu le même inconvénient. La parfumerie actuelle ne cesse de me désenchanter. Quand j’aime un parfum et que je suis en adéquation avec lui, il me manque le sillage dévastateur. Et ceux avec un sillage imposant ne me plaisent pas (je pense, entre autre, à La nuit trésor).
L’époque est morose voire moribonde côté parfum. Quant aux parfums à 300 ou 450 euros, je dis non merci, je passe mon tour. Viendra un jour où je finirai par acheter de nouveau des parfums à faible tenue(je pense à adopt) mais où au moins le coup financier est moindre ! Parce que se reparfumer toutes les 2 ou 3h avec des 75ml ou100ml à 120-130 euros....