Poudre Désir
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Une légende dit que le bois d’oud arriva au Japon porté par les eaux, et fut sorti du sable et du sel par des pêcheurs.
il y a 4 heures
Bonjour Très bonne idée le layering que je n’ai jamais tenté pour ma part !
hier
Encore une attaque gratuite de Blanche ! Décidément qu’elle est subversive cette fille ! Et en(…)
hier
Bonjour inexpert, En fait on était encore le 13 pour moi (décalage horaire oblige)... il était(…)
Accord intercontinental
Lavis en rose
L’encens sans l’église
Bonjour à tous !
Peau fraîchement lavée, sans produit hydratant/nourrissant : la première chose qu’il m’évoque est la couleur rose pâle (je pense que j’ai été influencée par l’emballage de l’échantillon...) et jaune poussin. La gaieté de la mandarine pourrait devenir un rire euphorique et incontrôlable mais les notes poudrées viennent la poser en un sourire sincère et serein très rapidement. Sa rondeur sa douceur et sa lumière font apparaître à mon esprit un cygne qui sortirait d’un brouillard lumineux pour se lover dans le cou d’une jeune femme blonde à la peau nue sentant la poudre de riz ou le talc pour bébé.
Merci à Auparfum de m’avoir permis de tester ce joli parfum !
Ayant tendance à avoir la peau qui "boit" les parfums (peau très sèche, au point que même Habanita ne rayonne pas !), j’ai essayé deux états :
Dans cet essai, le sillage est quasi nul (sans doute dû à ma peau comme dit plus haut) : je ne sens le parfum qu’en collant mon nez sur mon poignet. C’est ce qui, pour moi, explique le "désir" de son nom : il invite à se rapprocher de près, très près pour se dévoiler. Mais ce n’est pas un désir "bestial", de l’ordre du pulsionnel. Je ne sais pas pourquoi, les mots de description de Grand Amour me sont directement venus pour parler de ce désir là : "la passion sereine".
Étrangement les dernières notes sont quasiment imperceptibles, et le parfum disparaît au bout d’une heure et demie. À l’issue de ce premier essai, je suis un peu déçue, j’aurais voulu le garder un peu plus longtemps, sans pour autant lui donner un blâme puisque le problème vient définitivement de moi.
23h12 : il reprend sa rondeur et sa douceur. Sur ma peau je sens surtout le gardénia, poudré juste ce qu’il faut par l’iris qui lui donne une certaine retenue.
23h19 : en fond je sens surtout le cèdre, je crois que c’est cette note qui donne le côte "incisif" dont je parlais plus haut. Ce bois a tendance à me causer des maux de tête, là on est pas loin mais heureusement, le sillage est très moyen, ce qui m’empêche de l’avoir constamment sous le nez.
Chose très curieuse, le jasmin apparaît furtivement quand je bouge les poignets mais pas quand je sens directement là où je l’ai appliqué.
Le lendemain il est encore là, très ténu mais il est là (je le sens encore à l’heure où j’écris).
Pour conclure, c’est un très joli parfum ! Il n’est pas forcément hyper original (sauf la mandarine poudrée que je trouve très bien maîtrisée et que je n’ai pas eu l’occasion de sentir ailleurs.), mais on ne peut pas lui enlever sa beauté et son équilibre, les notes se soulignant entre elles, se laissant leur juste place sans vouloir se dominer les unes les autres. Il en ressort donc un ressenti de grande douceur, et indéniablement de lumière.
C’est un parfum que j’ai particulièrement aimé porter juste avant de me coucher : sa douceur et sa sérénité ont su apaiser les angoisses qui me prennent à ces heures-là. Et je l’ai d’autant plus aimé car, petite confidence : la nuit du premier test, j’ai rêvé que je retrouvais un homme pour un rendez-vous secret dans un grenier meublé seulement d’une coiffeuse ancienne. Sans un mot, il a porté mon poignet à son nez, a souri et m’a attirée à lui pour déposer sur mes lèvres un baiser doux et léger... Comme une plume de cygne.