Mon Guerlain
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 8 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Je le trouve plutôt joli ce guerlain. Une version plus "rose" du fourreau noir de Lutens (ou plus noire de la vie est belle c’est selon) , belle lavande, agréable fond vanillé, jolie texture poudrée. Pas le chef d’oeuvre du siècle mais une sorte de "voila comment c’est fait" envoyé à la face des Lancomes et autres YSL.
Par ailleurs faut se calmer un peu les gars, Guerlain a toujours été une maison commerciale, Shalimar, Mitsouko, L’heure bleue étaient déjà des réinterprétations plus "bourgeoises", plus rondes d’Emeraude, Chypre et L’Origan, les blockbusters de l’époque. On a tendance avec le recul à les prendre pour des parfums révolutionnaires mais le talent de Jacques Guerlain était moins d’inventer de nouvelles structures que de perfectionner les innovations des autres.
N’oubliez pas que ces trois parfums étaient les j’adore de leur époque, ça remet les choses en perspective.
Et puis il faut arrêter d’attaquer les rédacteurs/ices (Jeanne Doré en l’occurence) comme s’ils nous devaient quelque chose : ce travail est fait bénévolement, pour le plaisir (j’imagine en tout cas, je ne connais ni Jeanne ni les autres contributeurs et ne sais pas comment le site fonctionne exactement) et franchement à se faire accuser de la sorte, il y a de quoi perdre l’envie d’écrire.
Donc en bref plutôt d’accord avec la critique. Toujours un plaisir de vous lire Jeanne.