Thierry Blondeau : une parfumerie créative et libre
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 3 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Voici mes impressions sur quelques créations de Thierry Blondeau que j’ai eu la chance de pouvoir tester :
Alea Jacta Est : Une belle tubéreuse aldéhydée, c’est ce qui ressort le plus sur ma peau. Après un départ fusant de quelques minutes, la tubéreuse savonneuse s’installe pour plusieurs heures. En fin de journée, une sensation un peu moins froide, plus cocooning s’installe, sûrement due au patchouli. Je ne pense pas en faire l’acquisition car les notes d’aldéhydes sont trop présentes à mon goût, j’aime les tubéreuses un peu plus veloutées, contre-balancées par exemple par de la vanille ou de l’amande. Néanmoins c’est une belle composition, avec une bonne tenue, à découvrir donc pour les amateurs de tubéreuse.
Cuir des Sables : Il porte vraiment bien son nom et m’a fait voyager dans le désert, à dos de chameaux, avec les bagages en cuir accrochés au dos de l’un d’entre eux. Ce fut une jolie balade, envoutante, chaleureuse et réconfortante, et comme j’ai peu l’habitude de porter des parfums cuirés, il n’a pas remporté complètement mon adhésion mais la découverte fut vraiment intéressante, et l’histoire qu’il m’a racontée m’a semblé captivante (reniflage de poignet toutes les heures en moyenne). La tenue est irréprochable (jusqu’au lendemain midi et donc bien après la douche). J’ai été vraiment heureuse de faire sa rencontre, et il n’est pas dit qu’à force de le porter, il finisse par me charmer totalement, et me faire apprécier un peu plus les notes de cuir.
Jessy’s Rose : Mon préféré de ces trois tests. Je l’ai porté deux fois, la première, je démarrais tout juste le rhume, mais j’avais encore la possibilité de sentir ses effluves. J’ai trouvé une merveilleuse rose, veloutée, délicate, franche et tellement naturelle. Comme si j’en tenais une dans la main, il me suffisait de fermer les yeux pour la visualiser. Ce parfum à l’odeur de la fleur mais également de sa tige et ses feuilles, je l’ai trouvé élégant de sobriété, bien présent et criant de vérité. La deuxième fois que je l’ai porté, ce sont plus les agrumes de tête qui sont ressortis, je tâcherai donc de le porter au printemps, quand les températures m’aideront à faire renaitre la rose. Je trouve que c’est le genre de parfum idéal pour les grandes occasions, il est intemporel, comme présent dans une mémoire collective olfactive, familier et réconfortant. Assez parfait pour un jour de mariage par exemple, et aussi adapté à la nuit de noces, par la sensualité du velour de la rose, et l’idée d’éternité qu’elle dégage. Merci à Thierry de me l’avoir fait découvrir, je trouve ce parfum ravissant et il fait aujourd’hui partie de ma liste best of.
Globalement je vous invite à découvrir les créations de Thierry Blondeau, qui semblent réfléchies, structurées et très sincères dans leurs propos, vraiment de jolies rencontres. De plus les jus semblent tous avoir une excellente tenue, et un joli sillage qui ne laisse pas indifférent.