Habanita, La Cologne
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 6 heures
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 10 heures
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 3 jours
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Bonjour,
Tout d’abord un grand merci à l’équipe d’Auparfum pour m’avoir envoyé un échantillon d’Habanita Cologne. J’avoue avoir douté dans un premier temps de pouvoir essayer à loisir une Cologne à partir d’un seul tube (honte à moi !) mais c’était sous estimer son rayonnement et sa tenue. Voilà cinq jours que je la porte et me sens plus à même de livrer mon ressenti. La note de tête m’a quelque peu échappé la première fois : une brume très épicėe, légèrement amère où se devine une bergamote poivrée nimbée de vétiver qui peut aussi évoquer la gentiane. Aucune douceur mais une entrée en matière piquante, voire âcre sans véritable fraîcheur. Puis très vite apparait une douce odeur cirée d’encaustique, lactée, proche du coco, rassurante. Et enfin s’installe durablement un nuage cotonneux d’ambre et de vanille alourdi d’un vétiver puissant et de cacao amer. Tout n’est que baumes poudrés et chauds, somptueux velours olfactif très enveloppant, parcouru d’une note de tabac douce et sucrée façon fliyng dutchman. C’est pour moi l’évocation d’une Espagne austère et aristocratique, l’odeur profonde qu’on pourrait découvrir dans la demeure d’un Prince et dans son sillage : lourdes tentures de brocard, bibliothèque aux livres anciens, aux couvertures de cuir chargées d’humidité, mappemonde et souvenirs de Conquistador ....