Kenzo World
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 2 jours
Bonjour Blanche, Ne regrettez rien car je n’étais nullement froissée, et je me demande ce qui a(…)
il y a 2 jours
Oh pour que Guerlain revienne en arrière il faudrait que quelqu’un d’autre qu’LVMH soit aux(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Certes, le marché de l’art existe, et l’on y fait de fructueuses affaires. Il ne s’agit pas de l’abolir. Ma proposition vise seulement à extraire une partie de la production du secteur privé, afin d’assurer la protection d’un patrimoine inestimable, et de favoriser l’aide à la création, comme cela existe, par exemple, dans le domaine musical. Du reste, ces quatre ou cinq maisons emblématiques (Chanel, Dior, Yves Saint-Laurent, Caron), rendues publiques, n’en conserveraient pas moins une activité industrielle et commerciale : elles seraient, précisément, des EPIC (établissements publics industriels et commerciaux). Elles échapperaient simplement à l’obsession de la concurrence, au diktat d’une rentabilité souveraine, et leur mission serait définie par un cahier des charges contraignant, et salvateur par cela même. Cette proposition peut surprendre à première lecture, parce qu’elle nous fait subitement considérer le parfum comme une oeuvre culturelle si considérable qu’elle en devient digne d’être protégée. Je demande simplement que cette idée fasse son bonhomme de chemin, et que l’on veuille bien en peser les avantages.