Kenzo World
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
En résumé, en conclusion :
La direction des parfums Kenzo fait n’importe quoi.
La direction des parfums Dior fait n’importe quoi.
La direction des parfums Chanel fait n’importe quoi.
La direction des parfums Carven fait n’importe quoi.
Etc.
Or ces maisons détiennent une part du patrimoine olfactif français et mondial. Le patrimoine est en train d’être détruit. Quant aux nouvelles créations, elles n’ont, bien souvent, pas d’intérêt artistique et se montrent indignes de la tradition du parfum. Comble de cynisme, même de grands parfumeurs sont enrôlés pour contribuer à ce double drame.
Par conséquent, je voudrais que le patrimoine du parfum français fût rendu aux Français, auxquels, somme toute, il devrait appartenir en dernier ressort. C’est-à-dire que ces maisons devraient être nationalisées. Cela présenterait bien des avantages : un cahier des charges précis leur serait imposé par l’Etat, autorité de tutelle, comprenant la réédition des versions historiques et la création, entièrement subventionnée, d’oeuvres nouvelles dignes de ce nom. Aucun objectif de vente ne serait imposé ; aucune publicité coûteuse ne serait nécessaire ; seuls des messages purement informatifs seraient diffusées sur la radio de service public, récités par un speaker dont la diction fleurerait bon les années 50.
Voilà pour la politique.