J’ai ressorti par ces temps froids pour aller me coucher, une edt millésime 2006 qui possède, à l’unique vaporisation, cette chaleur, ce côté mielleux très présent que j’ai pu sentir sur ma peau la nuit dernière. C’est vraiment quelque chose que je n’avais pas en tête, en effet moi qui me croyais exclusivement attirée par les fleuris, j’en gardais un souvenir différent, appuyé récemment par un essai en parfumerie. Le résultat me fait penser que le parfum d’il y a 10 ans a subi une énorme transformation, (encore une), qui le rend plus dépouillé de ses odeurs "gênantes", non conformes aux poncifs d’une certaine parfumerie qui uniformise les parfums anciens, comme Chanel N°5, entre autre, et qui ne désire pas faire l’éducation d’un nez mais préfère la consommation à la va vite.
C’est regrettable de voir ce système se généraliser pour les parfums anciens, en tout cas cette nuit j’ai vécu une longue Heure Bleue d’un seul pschitt d’une EDT.