Ysatis
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Un siècle après l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, trois experts explorent son influence sur le parfum.
il y a 12 heures
De mon flacon original acheté fin 1988, au retour d’un voyage à Venise où je l’avais senti non loin(…)
hier
Bonjour Nez inexpert, Pour vous consoler, je ne saurais trop vous conseiller Vétiver Royal(…)
hier
J’ai enfin trouvé son remplaçant, Sauvage de Dior, qui n’a rien à voir au niveau fragrances, mais(…)
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bain de tendresse
Très juste critique de ce parfum complexe, rayonnant, et d’une remarquable distinction. D’une grande féminité aussi, et si l’on est un homme, il faut le doser modérément : à la différence d’un Nahéma ou d’un Numéro 5, il ne se laisse pas si facilement apprivoiser par un homme. Il y a davantage de sens, peut-être, à le porter lors d’une soirée habillée, ou dans un tête-à-tête galant, que dans l’ordinaire du quotidien.
Sur ma peau, l’ylang s’impose le premier, et le plus nettement, secondé par une note hespéridée que, comme toi, je ressens comme une mandarine, mais si féminisée, si gantée d’ambre et si parée de fleurs, qu’elle n’évoque ni fraîcheur ni Cologne : elle est une part vivante d’un tableau scintillant, d’une opulence altière, d’où se démarque la tubéreuse. Ce tableau, les heures passant, s’essentialise, révèle sa beauté intime, qui est grande, noble, et finalement simple lorsque toutes les voix de la polyphonie convergent en un seul et ultime accord, vertical. Alors s’oublient matières et notes, surcharge et envolées baroques. Seul, impérial et tendre, demeure l’accord. Celui, peut-être, de l’éternel féminin...
C’est le grand art de M. Ropion que de suggérer, par des voies si complexes, le sentiment d’une évidence.