Ysatis
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 4 heures
Rendez-nous les parfums de la photo qui étaient des merveilles absolues ! Monsieur Lanvin,(…)
il y a 5 heures
Snobisme ? c’est exactement ce qui m’est venu en tête à l’odeur de ce goudron de houille/cade 5%(…)
il y a 5 heures
Habanita. Grrr.... Correcteur de M.
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Très juste critique de ce parfum complexe, rayonnant, et d’une remarquable distinction. D’une grande féminité aussi, et si l’on est un homme, il faut le doser modérément : à la différence d’un Nahéma ou d’un Numéro 5, il ne se laisse pas si facilement apprivoiser par un homme. Il y a davantage de sens, peut-être, à le porter lors d’une soirée habillée, ou dans un tête-à-tête galant, que dans l’ordinaire du quotidien.
Sur ma peau, l’ylang s’impose le premier, et le plus nettement, secondé par une note hespéridée que, comme toi, je ressens comme une mandarine, mais si féminisée, si gantée d’ambre et si parée de fleurs, qu’elle n’évoque ni fraîcheur ni Cologne : elle est une part vivante d’un tableau scintillant, d’une opulence altière, d’où se démarque la tubéreuse. Ce tableau, les heures passant, s’essentialise, révèle sa beauté intime, qui est grande, noble, et finalement simple lorsque toutes les voix de la polyphonie convergent en un seul et ultime accord, vertical. Alors s’oublient matières et notes, surcharge et envolées baroques. Seul, impérial et tendre, demeure l’accord. Celui, peut-être, de l’éternel féminin...
C’est le grand art de M. Ropion que de suggérer, par des voies si complexes, le sentiment d’une évidence.