Ysatis
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
il y a 2 jours
Bonjour à vous, Je reviens sur cet article, 13 ans après mon message où je faisais part de ma(…)
il y a 3 jours
J’ai une place tout au chaud dans mon cœur pour Œillet Bengale. C’est le parfum qui m’a fait(…)
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Très juste critique de ce parfum complexe, rayonnant, et d’une remarquable distinction. D’une grande féminité aussi, et si l’on est un homme, il faut le doser modérément : à la différence d’un Nahéma ou d’un Numéro 5, il ne se laisse pas si facilement apprivoiser par un homme. Il y a davantage de sens, peut-être, à le porter lors d’une soirée habillée, ou dans un tête-à-tête galant, que dans l’ordinaire du quotidien.
Sur ma peau, l’ylang s’impose le premier, et le plus nettement, secondé par une note hespéridée que, comme toi, je ressens comme une mandarine, mais si féminisée, si gantée d’ambre et si parée de fleurs, qu’elle n’évoque ni fraîcheur ni Cologne : elle est une part vivante d’un tableau scintillant, d’une opulence altière, d’où se démarque la tubéreuse. Ce tableau, les heures passant, s’essentialise, révèle sa beauté intime, qui est grande, noble, et finalement simple lorsque toutes les voix de la polyphonie convergent en un seul et ultime accord, vertical. Alors s’oublient matières et notes, surcharge et envolées baroques. Seul, impérial et tendre, demeure l’accord. Celui, peut-être, de l’éternel féminin...
C’est le grand art de M. Ropion que de suggérer, par des voies si complexes, le sentiment d’une évidence.