Tabac Tabou
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 17 heures
« 1000 » c’était du vrai haut de gamme ; l’antithèse de la vulgarité. On a perdu Jean Kerléo ou une(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Je suis allé re-tester Tabac Tabou. Oui, c’est un beau parfum, sans doute. Mais je ne l’apprécie pas vraiment à titre personnel… Je ne connais pas l’odeur des feuilles de tabac non séchées, et cette odeur (je suppose, puisque je ne sens pas le tabac à proprement parler, comme je peux le sentir dans Chergui que je déteste ou Une Rose de Kandahar que j’adore – tout en n’écartant pas l’hypothèse que je sois partiellement anosmique aux molécules censées constituer ici les facettes tabac) prend très vite le dessus sur ma peau, une sorte de foin fumé (l’apport de l’immortelle sans doute ? ) qui finit par m’ennuyer terriblement, même si les facettes (florales, vertes) du narcisse sont encore présentes, du moins un certain moment… Et ensuite, le parfum n’évolue plus, il s’éteint juste parmi ce mélange de foin fumé voire tourbé. C’est trop chiant, et le résultat olfactif ne m’intéresse pas, passé la première heure.
Pour les (rares ?) personnes assez peu sensibles aux charmes de Tabac Tabou, mais qui auraient envie néanmoins d’avoir un « beau narcisse », je recommande d’aller tester en toute urgence Romanza (Masque), avec lequel Tabac Tabou partage évidemment quelques points communs (toutes les facettes du narcisse, déjà…). Et qui n’est pas sans évoquer certaines facettes de Mito (Vero Profumo) également…
Romanza, c’est beaucoup de narcisse, de verdeur, d’amertume, d’herbes vertes, d’herbes abstraites, le tout sur un fond quasi-orthogonal plus doux, poudré, lacté, apparaissant très lentement, engendrant ainsi un développement réellement kaléïdoscopique et protéiforme (oscillations démentes, quasi-démiurges, entre noirceur mentholée, verdeur lancinante et moiteur torride), unique, riche, jouissif, voire radical, sans tomber à aucun moment dans la débilité olfactive.