Rêve de la Reine
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
La petite enveloppe à bulles embaumait ma boite aux lettres.La Poste n’a en effet pas eu beaucoup de considération pour mon tube d’essai. Il est arrivé en miettes.Il me sera donc difficile de juger de son évolution sur peau.
Un premier essai de Rêve de la Reine, effectué il y a plus d’un an, m’avait plongée dans un certain ravissement. Petit grain et feuille de framboisier conféraient une fraîcheur verte et fusante à l’ouverture.Dans mon souvenir la rose apparaissait ensuite très vite. Ce qu’il en reste dans l’enveloppe m’a donné une belle idée d’une rose veloutée et poudrée à souhait par l’iris. Les bois et les baumes avec le benjoin , qui est une note chère à mon coeur, donnent aux notes de fond une rémanence poétique et nostalgique, au doux parfum d’antan. Le musc , avec une recherche d’effet musc tonkin, utilisé autrefois pour donner de la profondeur et de la persistance aux parfums, ainsi que La fève tonka, apportent rondeur et sensualité à ce parfum faussement sage.
Cette fragrance de belle facture ,classique et très travaillée, possède une présence tenace et précieuse.Je replonge mon nez dans l’enveloppe et je perçois la chaleur et la beauté d’une rose ancienne.Mais le propos n’est certes pas désuet.Il ne s’agit pas d’un pastiche et l’émotion est bien là. Simplement ravissant comme l’a dit Cécile.
Rêve de la Reine provoque chez moi une émotion qui est forcément subjective. Je confesse un attachement particulier pour le petit Trianon, maison délicate et raffinée qui abrita les plaisirs simples de Marie-Antoinette.Alors tenter de glisser son atmosphère et ses jardins dans un flacon ne pouvait que me séduire.
Les deux anglaises ont vu, dit-on, les fantômes de Trianon ; elles n’ont pas dit si la Reine avait laissé derrière elle un souvenir olfactif. Rêve de la Reine aurait pu être le sillage de Marie-Antoinette.Et pour l’instant cette douce présence ne cesse de se répandre dans mon appartement, pour mon plus grand plaisir.