Cuir
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 7 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
j’ai bien trouvé la miniature en rentrant du travail ce jour : merci (nb : identique à celles vendues sur le site du parfumeur, et – je tiens à le dire –, pour un prix plus qu’abordable, puisque faisant exception complète à la règle fondamentale selon laquelle le prix du millilitre augmente de façon dantesque au fur et à mesure que la taille du contenant décroît)
et je l’ai testé au cours d’un spectacle chiantissime ce soir, puis à nouveau il y a une heure (la soirée est totalement ratée, je peux le dire)
toutefois :
en ce qui me concerne, je suis partiellement mais sans doute assez gravement anosmique à ce parfum, et donc mes commentaires n’ont pas forcément de sens ici
en effet, je NE SENS PAS LA MOINDRE ONCE DE CUIR dans le parfum, comme je peux le sentir par exemple – avec des représentations olfactives à chaque fois différentes – dans cuir de russie, cuir de lancôme, cuir ottoman, ... ou dans l’évolution de iris nazarena, de chêne, ...
là, rien, je ne sens que de la mousse de chêne plus ou moins métallique et insupportable, du début jusqu’à la fin de l’évolution. Seules les premières minutes sont citronnées, mais de manière assez métallique aussi. Au milieu, j’ai bien quelques (très légères) effluves d’un mélange cirage + super sans plomb 95, mais je me demande très honnêtement s’il ne s’agit pas davantage d’une image que je souhaiterais voir enfin émerger plus que de la représentation objective de ce qui ressort olfactivement sur peau. Car l’ensemble est vraiment très plat.
En fin d’évolution, seul moment où la mousse de chêne se calme enfin, et où l’âcreté diminue, j’ai l’impression de sentir les effluves de quelqu’un – placé depuis un certain temps en maison de repos pour personnes âgées et grabataires – qui aurait porté une mauvaise cologne, très riche en mousse de chêne encore, ou Azzaro, en effet, et qui aurait oublié de se laver après quelques exercices de marche rééducative (un côté transpiration, plus salé que sale, mais très, très léger). Pour ma part, c’est le moment que j’ai apprécié le plus, mais j’aurais préféré qu’il porte une cologne "traditionnelle" aux agrumes
à titre personnel, n’appréciant la mousse de chêne (surtout dans sa version actuelle ?) que de manière extrêmement modérée, je n’aime donc pas du tout ce cuir
et comme, de fait, je n’ai pas senti de cuir dedans, je pense que j’aurais à peu près compris si le parfum s’intitulait Evernyl For Ever ; mais là, je n’ai pas compris