Tate Sensorium : exposition synesthésique à Londres
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Légende de l'industrie, cette visionnaire a marqué la parfumerie des années 1970 à 1990 avant de créer la marque Roos & Roos avec sa fille Alexandra.
il y a 19 heures
Pas trop vert, ni fruité ou trop fleuri... Je remballe le Cristalle et je dis un grand oui au(…)
il y a 21 heures
Oups ! Antaeus de Chanel, bien sûr, et Moonlight Patchouli de VCA.
hier
Grande variété de styles, donc choix infini parmi les chypres. On peut citer Soir de Lune,(…)
Lumière soyeuse
Faux classique
Le nez dans la terre
Bonjour Jicky,
le terme "synesthésie" me renvoie immédiatement à Baudelaire et à Rimbaud.
Baudelaire dans CORRESPONDANCES exprime un lien entre les odeurs, les couleurs et les sons : "les parfums, les couleurs et les sons se répondent
Dans une ténébreuse et profonde unité."
Rimbaud dans VOYELLES relie les voyelles aux sons :
"A noir, E blanc, I rouge,U vert, O bleu..."
Personnellement je ne pratique pas la synesthésie comme ces deux poètes.
Les odeurs ne m’inspirent aucune couleur ni aucun son. Un parfum n’engendre pas chez moi de scénarios visuels m’engageant dans une description riche de détails, comme savent si bien le faire certains sur ce site.
Par contre les odeurs/parfums génèrent au plus profond de mon être des sensations, des émotions au pouvoir indéniable sur mon humeur du moment. Idem pou la musique, dont je dis toujours qu’elle détient un pouvoir sur moi quasi identique à celui de trois verres de vin. Dangereuses musiques... Il y en a qui... Dangereux parfums... Il y en a qui...
Pour revenir au phénomène de la synesthésie, c’est à dire la correspondance entre deux (ou plus) canaux sensoriels, je pense me comporter comme tout le monde. Nous avons presque tous la faculté plus ou moins aiguë de relier l’odorat et le goût. Je hume un vin et voilà déjà la sensation de l’avoir presque en bouche. Une espèce d’avant goût en somme.
Inconsciemment ou non nous le faisons tous mais à des degré divers selon l’acuité de nos perceptions.
Mon nez me sert souvent à la préparation de certains mets salé ou sucrés. Avant de goûter, je hume tout, histoire d’avoir les avant-goûts propres à m’acheminer vers une recette créative. Et c’est ainsi que d’avant-goûts en avant-goûts procédant de mon sens de l’olfaction, s’élaborent mes recettes personnelles. Pas besoin de tout goûter chaque fois. Bien évidemment cela concerne les ingrédients odorants, pas le sel ou le sucre qui ne sont pas suffisamment odorants.
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