Famous Deaths, l’odeur de la mort...
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Cette nouvelle eau légère, mais non dénuée de caractère, démarre sur une pincée de cardamome et de poivre camphrés, annonçant un décor plus solaire.
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Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Épice & love
À vrai dire, même si le visuel est le sens qui prime pour le descriptif, ce n’est pas un sens infaillible et inébranlable. C’était un peu difficile de donner un exemple que tout le monde connaissait avant cette année mais dieu merci, une ado américaine a eu la merveilleuse idée de prendre en photo une robe bleue et noire que beaucoup ont plutôt vue blanche et dorée. Ces différences d’interprétation du cerveau soulignent bien que la perception des couleurs est différente selon les personnes. Et montre ainsi que la couleur n’est pas qu’un monolithe universel.
Enfin, si la vue domine sur les autres sens, il n’empêche que les autres sens ont leur lettre de noblesse. Encore une fois, il n’y a qu’à voir le nombre d’ouvrages consacrés à la musique/gastronomie en librairie et de comparer avec le piètre rayon consacré à "l’odorat" (à la parfumerie fine en fait), et c’est vraiment histoire de donner un exemple. Les gens ont une éducation sur les autres sens (cours d’art plastique/musique/sport) ou une éducation culturelle très forte en France (pour la cuisine, les saveurs etc) alors que quasiment personne ne sait ce que sent le cèdre. J’en profite pour répondre rapidement à Clara, c’est évident que sans avoir fait l’expo on ne peut rien avancer mais le descriptif le dit lui même : l’odorat est un support pour parler de la mort. Mais ce n’est pas le fond de l’exposition. Que l’odorat soit un gadget pour une exposition, je trouve ça très bien : ça pousse les visiteurs à se servir de leur nez, à essayer de travailler sur ses capacités. Mais ce n’est pas le fond de l’exposition et c’est beaucoup plus rare. Des installations qui sentent, il y en a de plus en plus (dieu merci !) : beaucoup de petites sociétés font des diffuseurs pour des expos, il n’y a pas une année au festival des jardins de Chaumont sur Loire où il n’y a pas une petite installation olfactive, etc.
Peut être que pour le public, le travail sur l’odorat se fera d’abord via des "gadgets" en jouant sur l’aspect ludique de leur nez (comme pour cette installation) et qu’avec le temps, le public sera motivé pour aller voir une expo où l’odorat serait le thème principal. Mais c’est ce que je disais, la question du choix (odorat de forme ou de fond ?) et de la réflexion est importante.