Famous Death, l’odeur de la mort...
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 1 heure
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
il y a 16 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je ne pense pas qu’il faille y voir une tentative de reproduction de la réalité, aucune oeuvre n’a cette vocation. Faudrait-il dénigrer la peinture ou les films historiques parce qu’ils ne peuvent retranscrire la vérité exacte ? Il s’agit d’art, tout est question d’interprétation, d’imagination et, surtout dans le cas dont il est ici question, d’inspiration.
Quant au sujet qui semble vous choquer, il n’est pas nouveau. Représenter la mort de personnages célèbres est courant dans l’art. Cela vous choque-t-il quand David peint La mort de Marrat, quand Camuccini représente La mort de Jûles César, quand les artistes rivalisent de talent pour peindre le suicide de Cléopâtre ou celui de Didon ? Sans parler de la crucifixion (qui est je l’admet une iconographie à part dans les représentations de morts célèbres).
Quelle différence y a-t-il ici, si ce n’est le médium employé ? L’innovation, qui relève plutôt de l’expérimentation, tient surtout à l’usage des odeurs et des sons au lieu de la classique peinture pour évoquer un sujet somme toute très courant en art : la mort (souvent violente) de personnages célèbres.