Alaïa
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La maison Violet nous a habitués à des lancements de qualité, et celui-ci ne fait pas défaut.
il y a 1 semaine
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Quand je porte un parfum, je ne passe pas mon temps à le comprendre, mais à en jouir. Pour les aimer, et ensuite les acheter éventuellement – généralement entre 15 % et 50 % du prix boutique –, je dois surtout les connaître : plusieurs tests sont nécessaires. Bien sûr, pour des choses comme la Nuit Trésor, un seul test très parcimonieux suffit, généralement, si tant est que l’idée survienne.
Le terme "comprendre" ne me gêne aucunement, mais c’est l’association de ce terme avec le verbe "aimer" qui me pose problème. On aboutit en effet, de manière plus ou moins délirante, et de façon plus ou moins fréquente, à des contrepropositions douteuses du style "tu ne le comprends pas, tu ne peux pas l’aimer". Et c’est cette construction qui me pose problème.
Car, par exemple, est-ce que je comprends ISM ? Et bien je m’en contrefiche : au bout de 30 minutes, j’ai un équivalent carotol quasi global sur peau, qui artificialise la racine d’iris et le rend d’un ennui rare. Est-ce que je comprends Dior Homme ? Et bien je m’en contrefiche : au bout d’à peine 5 minutes, je sens émerger une mélasse bois et édulcorants chauffés qui pue. Je n’aime pas, c’est tout. Et cela ne m’empêche pas de jouir d’autres iris, puisque j’adore l’iris : 28 la pausa – que j’utilise telle une eau de cologne poudrée rafraîchissante, sublime –, iris nazarena, le galion iris, hermès hiris ! Est-ce que je les comprends pour autant ? Je m’en fiche.
Sur Alaïa :
J’étais intrigué par la critique mentionnée sur le blog graindemusc, en termes plutôt négatifs à dire vrai : j’avais l’impression que j’irai sentir une sorte de mix entre Laine de Verre et M/Mink... Suis donc allé au stand Alaïa, qui disposait alors d’un seul mini-flacon, avant même qu’il soit en vente. Mais je suis bien incapable de dire si j’aime ou pas à ce jour – et encore moins si je le "comprends"... Lors de ce test unique, il y a plus d’un mois donc, j’ai en effet le souvenir d’un joli poivre rose en ouverture, et la mémoire de la suite ne me fait pas du tout penser à un fond générique avec des notes d’huître. L’aspect "rosé" persistait assez sur moi, d’ailleurs. Sur le coup, je l’avais trouvé plutôt "pas mal", en tout cas "intéressant" – pour ne pas dire plus –, mais je dois évidemment le retester – ce qui peut prendre plusieurs années, puisque je passe rarement mes WE dans les parfumeries.