Les mal nommés
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 8 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
FELINE FRAGRANCE : comme son auteur, un joyau !
Si, dans l’histoire des maisons, certaines reprises de noms pour de nouveaux jus sont plus ou moins des idées qu’il aurait été souhaitable de laisser dans les cartons (je pense à ivoire de Balmain ou bien encore plus ancien Lumière de Rochas), il est à souligner la nouvelle tentative de Cartier... Certes pour le néophyte le flacon peut être placé immédiatement parmi les plus belles réussites du moment, même s’il est largement inspiré des autres créations de la maison (je pense notamment à baisé volé).
Pour les plus puristes, voir un parfum reprendre, au sein de la même maison, un nom d’une fragrance sortie des années 80 peut laisser poindre une reprise marketing sans effet réel sur la création olfactive... Il n’en est rien ! Car si l’on s’attarde sur le nom, on observe en tout premier lieu que le "Panthère" des années 80 est devenu "La" panthère en 2014... Je me suis rendu en parfumerie, le jour de son lancement le 15 mars, pour découvrir cette nouvelle création du joaillier... Un seul mot pris à notre ami jean de la fontaine : le ramage vaut le plumage : flacon exceptionnel (même si à mon sens il est à regretter que le traitement du verre profilant la tête du félin ne soit pas assez prononcée), jus extraordinaire (pêche, poire, gardénia, rose...)... En quelques mots et en guise de conclusion, un "jus" dans la grande lignée de la parfumerie française, pensé, réfléchi pour faire naître une émotion et non pour répondre à un diktat marketing de tendance...
Félicitations pour cette belle création, héritière de feu "Jolie Madame" dans la famille olfactive qui, à ce que j’ai pu apprendre, ne sera plus jamais proposé... C’est ainsi dans la parfumerie, on ne connaît pas le phœnix qui renait de ses cendres : on assassine en double sens... En supprimant tout simplement ou en revisitant sans se soucier qu’en adoptant une telle attitude on encourage très vite la désaffection pour une marque. Des aléas pour les maisons mais parfois et pour le plus grand désespoir des utilisatrices (mais aussi des utilisateurs, souvenez vous du sublime Sagamore de Lancôme) une histoire qui se résume in fine par des "alea jacta est...".