La Fille de Berlin
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 4 heures
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
La fille de Berlin est un de mes parfums d’automne plus que de printemps. Allez savoir, le côté humide ou métallique évoqué dans certains commentaires y est sans doute pour quelque chose. Mon année est encore réglée sur l’agenda scolaire et septembre marque pour moi une reprise d’activité, le retour à l’urbain, urbain dans lequel, en bonne fille de la campagne, je cherche à inscrire une dose de fraicheur végétale. Ce parfum, à cet égard, m’a paru cohérent dans cette démarche. Mais ce n’est qu’après l’avoir testé deux ou trois fois sur ma peau que je l’ai adopté pour cette usage dans ma très personnelle liturgie du parfum. En effet, ce qui m’a attiré chez ce jus en premier lieu est bien moins pertinent : son nom. Eh oui, honte à moi ! J’ai tant de souvenirs dans cette ville et bien que je ne sois pas "la fille de Berlin" (trop foncièrement française révendiquée lorsque je séjourne là-bas), je me retrouve dans cette rose rouge et l’évocation de la capitale allemande où j’en ai beaucoup senties, dans cet air urbain, peut-être, mais saturé d’odeurs humides et végétales (c’est une capitale très verte et pleine de lacs pour ceux qui ne connaîtraient pas, bien loin de l’univers quasi post-apo que les images de livres d’histoire ancrent dans notre inconscient).