La Myrrhe
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 15 heures
Bonjour, Dans les années 70/80, tout le monde fumait et nos amis américains nous ont influencé.(…)
il y a 15 heures
Bonjour laprincesseaupetitpoids, bonjour à tous, nous avons très probablement le même : un grand(…)
hier
Bonjour Adina j’ai un Miss Dior vintage flacon 210 ml flacon pied de poule j’aime énormément(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Bonsoir Stéphanie06,
il y a 20 ans, à part Jean-Paul Guerlain, le grand public ne connaissait aucun "nez" vivant.
L’imagerie Lutens était forte et assez unique à l’époque. Les parfums de la marque étant beaux, riches, originaux et à contre-courant de ce qui se faisait, ils ont donc trouvé une clientèle et une vraie reconnaissance. Leur valeur et leur qualité suffisaient. Ils n’avaient pas besoin d’un visage et encore moins d’un personnage ! D’ailleurs à l’époque, il était invisible.
C’est pour ça que ça m’agace autant. Il y a tout : l’univers, la qualité, un catalogue énorme, une rareté et une originalité accessibles financièrement. Alors pourquoi faire une tel cinéma ?
Christopher Sheldrake a prouvé sa maîtrise et son grand talent, plus de 60 créations et plus d’une dizaine de co-créations. Sans compter celles qui ne lui seront jamais créditées. Et quelles créations ! Il va sans doute recevoir les honneurs qui lui sont dus maintenant chez Chanel, dans un exercice très différent et très périlleux.
Concernant leur coopération, je pense en effet que Lutens lance l’idée et que Sheldrake construit, incarne, fort de l’atmosphère lutensienne. Alors, c’est évident qu’un jus n’est jamais créé que par une seule personne. Mais s’approprier la création d’un autre, c’est du vol ! Entre un peintre qui réalise un chef-d’oeuvre et un responsable qui a lancé une commande, je serais toujours plus enclin à encenser l’artiste. La personne à l’origine du projet ou qui a travaillé dessus a aussi bien évidemment son importance. Mais dans ce cas précis, on est dans le culte de la personnalité !
C’est un peu comme si Frédéric Malle avait fait croire qu’il avait créé tous les parfums de sa marque et pondait des communiqués grotesques que des journalistes prétendument pointus essaieraient de déchiffrer, pour comprendre enfin cette énigme vivante....