Le sexe des parfums
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
hier
Bonjour Blanche, Ne regrettez rien car je n’étais nullement froissée, et je me demande ce qui a(…)
hier
Oh pour que Guerlain revienne en arrière il faudrait que quelqu’un d’autre qu’LVMH soit aux(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Entièrement d’accord avec vous (toi ?) Calygo, à ceci près qu’à mon humble avis, le Beau Serge n’a jamais signé de "daube". Il y a dans son catalogue les coups de génie et les splendides audaces que nous connaissons tous, et puis des créations, disons, plutôt génériques, ou bien un peu "too much". Or ces vilaines petites cannettes me paraissent plus estimables que bien des produits strictement commerciaux quand bien même ils sont réussis.
Il y a chez chez Lutens une part d’orgueil quelquefois démesurée, mais aussi une opiniâtreté, un piétinement d’artiste qui s’entête à labourer un sillon rétif au seul motif que le public ne lui a pas donné raison la fois précédente. Conviction sincère d’un esthète, ou bien obsession boudeuse ? Peu importe. Au contraire d’autres univers proches du sien, attachants mais plus irréguliers (Annick Goutal...) ou infiniment plus prétentieux (ELO...) ou encore moins innovants (Parfums d’Empire...) le cosmos lutensien me paraît étonnament cohérent.
Pour finir sur une touche "sexuée", nous avons tous observé que le si ambigu Féminité du bois convient admirablement aux Messieurs, bien plus qu’aux dames, à mes narines...