Le parfum, les goûts et les couleurs...
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 15 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour Jeanne et excellent année 2015 à vous.
Merci pour cet article intéressant sur les coulisses de la naissance des parfums grand public.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais été influencée par la pub d’un parfum pour la simple et bonne raison que je ne regarde JAMAIS de pub, quelle qu’elle soit... je serais bien incapable de citer les égéries d’une marque précise, encore moins le scénario d’un film publicitaire... Il n’y a qu’aux affiches placardées sur le bord des routes auxquelles je n’échappe pas, mais je les trouve tellement insignifiantes et plates que je les oublie sitôt aperçues...
Après bien entendu, il y a le flaconnage et les étuis et là, effectivement, j’avoue être davantage séduite par le flacon original de la Panthère ou celui magnifiquement féminin d’Organza par exemple que par les trucs tout moches des EPFM ou les trucs tout cul-cul la praline des féminins Annick Goutal... Heureusement que ces derniers ont pour eux la qualité de certains ou beaucoup de leurs jus parce que c’est difficile de passer outre un flacon moche, banal ou de s’approprier un parfum dont on déteste le nom (chez Annick Goutal, il y en a pas mal avec lesquels je ne parviens absolument pas à me projeter tant l’univers sémantique est éloigné de mes propres goûts, indépendamment du jus lui-même !).
J’aimerais quand même comprendre pourquoi certains jus considérés ici comme peu créatifs et banals parviennent à traverser le temps, les années et à se forger une place enviable dans la short list des parfums les plus appréciés et vendus... C’est le cas pour des jus comme J’Adore, Trésor etc...
A contrario, il existe des parfums qui sont parfois considérés comme des chefs d’oeuvre de la parfumerie et qui sont une horreur olfactive pour la perfumista béotienne que je suis, ou au mieux suscitent ma grande indifférence ... je pense à Shalimar, à Aromatics Elixir, au n°5 ... bref, j’ai beau sentir, resentir, essayer, réessayer, je ne comprends pas ce qu’on trouve d’extraordinaire à ces jus là !
Mon propos ne se veut pas polémique, il cherche juste à comprendre... si certains ont des idées, des réactions pour expliquer mes goûts et mes couleurs pas toujours politiquement corrects en termes olfactifs ! ;)