Cuir Beluga
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Et c’est ce que j’aime dans "Cuir béluga".
Que chaque ingrédient apporte à la composition. Chaque ingrédient bien approvisionné, son supplément d’âme, pour une somme grisante de plaisir dès l’application. Et une composition cohérente, qui se tient de A à Z, avec un sillage impec.
Un effet "tout beau tout nouveau" avec toutes les qualités de la parfumerie classique (un max d’ingrédient naturel, utilisés à bon propos, sillage evolution (blablabla)).
Le Shalimar actuel EDT et EDP se défend très très bien, mais on sent le soucis de réglementation européenne, d’approvisionnement (ingrédient naturel + grosses ventes = problèmes), de marge distributeur, de lissage pour plaire à plus de monde avec les goûts actuels, avec pleins de prothèses pour juste arriver à pousser le refrain le plus catchy de la symphonie Shalimar. L’extrait sent la boucherie, parce que les réglementations européennes "décapitent" encore plus la composition à cause des ingrédients réglementés dans une formulation plus concentrée.