Bois d’Ascèse
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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
il y a 13 heures
Bien jolie collection que ces Malaki de Chopard. Black Incense bien sûr, mais aussi Rose Malaki,(…)
il y a 18 heures
Bonjour à tous, avec beaucoup de retard je m’intéresse seulement maintenant aux créations de(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Vous remarquerez que je me suis abstenue de noter, je souhaiterais simplement me permettre un petit commentaire (Jicky m’a répondu quelque part que cela alimentait les échanges), et à la fois vous soumettre un questionnement.
J’ai essayé Bois d’Ascèse pendant une journée, j’avais commandé un échantillon, suite à vos appréciations dythirambiques, et parce qu’en général, j’apprécie les parfums boisés.
Vous avez parlé entre autres de radicalité. Certes ! Après un plongeon tête première dans une théière de Lapsang Souchong, (aïe, premier crochet des auparfumistes pris en pleine poire, on se relève, on continue), je me suis réchauffée près de la cheminée (mais bon sang, il faudrait quand même lui dire qu’il y a des bois à brûler qui ont de meilleures odeurs que d’autres), me suis penchée vers le conduit, et ah, bien évidemment, la cheminée n’avait pas été ramonnée depuis des lustres (et bing, deuxième coup en pleine machoire, là, pour me faire taire sans doute), mais le vaillant et très novice et très inculte petit soldat se relève encore, un peu vacillant, pour se retrouver dehors devant les restes noircis de la chaumière, et croyez moi, une maison qui a brûlé, ça ne sent pas forcément bon, parce que il ne devait pas y avoir que du bois là dedans, certainement quelques restes de vieux pneus (ceux du tracteur sans doute). Et là, fin du combat, le dernier coup fut fatal.
Evidemment, quand tout a brûlé, et qu’il ne reste que des décombres, vous n’avez plus d’autre choix que l’ascèse.
Le "dandy homme des bois", ça me fait beaucoup rire (non, non, pas sur la tête, ça fait mal !...). J’ai plutôt l’impression d’avoir affaire à un citadin qui n’a pas su allumer le tellement attendu feu de bois du week end dans la cheminée de sa maison de campagne, et qui du coup s’est payé un flacon de parfum pour combler le manque.
Ca, c’était le commentaire (vous pouvez y aller, j’ai le cuir solide).
Je re-précise que je ne porte pas de jugement sur ce parfum, peut-être est-ce une merveille de composition, de matières précieuses, etc,etc), je ne parle que de mon ressenti ("encore heureux"..... si, si, vous pouvez y aller, je vous dis).
Alors peut être ai-je un nez de rustre (mais après tout, en faisant défiler tous les parfums que j’ai pu porter jusque là et les critiques que j’ai pu en lire, je m’aperçois que je n’ai jamais porté que des parfums que vous semblez apprécier, et cela sans aucune culture de base, ni aucun conseil dans ce domaine, alors il ne doit pas être si épais que ça).
Mais je me pose quand même la question : jusqu’où faut-il (peut-on ?) aller ? Si le but est uniquement de copier des odeurs, ok, mais on s’arrête où ? Après tout j’adore l’odeur des poireaux, du céleri, etc... il ne me viendrait pas à l’idée de me parfumer à ça.
J’ai quand même l’impression qu’il manque quelque chose ici, qui serait de l’ordre d’une véritable inspiration. C’est très difficile à expliquer, et tellement subjectif, je vous l’accorde. Mais (et là je vais faire très plaisir à quelqu’un) quand je sens un Lutens, là, oui, je sens l’inspiration, et la véritable création.
...-"Mais enfin, pas plus tard que l’autre jour, tu réclamais un lilas qui sente vraiment le lilas (à propos d’"En passant", qui ne te convenait pas non plus), alors il faudrait savoir ?"...
Hélas oui, si on déroule le raisonnement, on se heurte à un mur, (qui, tel le mur de Planck, L’Orpheline, finit par rendre fou, à moins d’être astro-physicien....).