L’Incendiaire : Serge Lutens rallume la flamme
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 4 jours
« 1000 » c’était du vrai haut de gamme ; l’antithèse de la vulgarité. On a perdu Jean Kerléo ou une(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
J’ai pu le tester chez Harrods vendredi dernier. C’est un beau parfum, avec une tête fumée intéressante et bien équilibrée. Puis on évolue en enrobant ça de cèdre, d’encens, de myrrhe, de fruits confis. On est clairement en territoire Lutens, c’est bien réalisé, et à ce niveau de l’évolution j’aurai pu me laisser séduire. Mais voilà, l’Incendiaire ne parvient pas à conserver sa singularité sur la longueur. Rapidement l’équilibre se rompt, les notes sèches et fumées s’envolent, les fruits fondent, et le gros oud ambré habituel reprend le dessus. On se retrouve alors face à un énième oud, pas mauvais en soi, mais déjà vu ailleurs. Et quand j’y pense, même le départ n’a rien de follement original : du fumé épicé dans ce genre, il en existe déjà. Difficile d’arriver après la bataille et de proposer du neuf et de l’original, même quand on s’appelle Lutens.
La qualité des matières, les accords et la concentration semblent de bonne facture, mais pas radicalement et sensiblement plus que d’autres parfums de la marque Lutens vendus 5 fois moins cher. Du coup je me pose des questions. Rien pour moi ne justifie un tel positionnement pour ce parfum, et l’avenir de cette nouvelle collection Section d’Or me laisse dubitatif. À suivre…