Equivalenza, la parfumerie low-cost débarque en France
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour Aryse. Je me permets de compléter la partie de ma précédente intervention que tu cites au début de ton message :
Mais vu le discours, le positionnement et "l’historique" de la marque, je crains qu’Equivalenza et ses formules plagiées soient davantage dans la veine De Varens. Mais je me trompe peut-être !
Mon apriori se fonde sur les éléments dont je dispose, mais c’est une crainte/supposition gratuite toute personnelle. Et n’ayant pas senti ces parfums il est possible que je me trompe. En toute honnêteté, je ne me fais pas d’illusion sur la qualité de cette marque, mais si elle s’avère être une "bonne surprise", j’en serai le premier ravi.
Et pour te répondre au sujet du prix et des abus des marques de niches qui gonflent leur marges à des sommets qui frôlent le ridicule, je partage totalement ton point de vue. Sauf qu’il me semble un peu naïf d’imaginer que des marques comme Equivalenza vont sauver le marché. Le salut n’est, à mon avis, pas à espérer du côté de ces marques qui ne font que prétendre à leur part du gâteau en privilégiant le quantitatif au détriment du qualitatif. Et encore une autre auto-citation (ça fait jamais de mal) :
Oui il y a des beaux parfums pour pas cher , et beaucoup sont chroniqués ici. Mais ils restent souvent des exceptions, des "bonnes surprises" au milieu de la soupe, ou bien sont cantonnés à 2 ou 3 marques qui proposent des gammes qualitatives.
Dans le cas présent, le problème n’est pas tant le prix - qui effectivement ne veut rien dire, surtout quand on voit ce qu’est devenu le marché de niche - mais tout le bla bla prétentieux autour et le plagiat de formules célèbres.
Mais tout ça est bien subjectif de toute façon, puisqu’en sus du rapport qualité/prix demeure le rapport plaisir/prix. Je connais ici d’infâmes individus (ils se reconnaitront) qui osent émettre l’idée que le Irish Leather dont nous rafolons tout deux, fait partie des 80 % de "véritables daubes et pièges à gogos" qui peuplent la niche, car ce serait un simple ramassis de bois ambrés. D’autres encore estiment qu’un parfum qui ne contient que 5 matières vendu plus de 200€ relève de l’escroquerie, fût-ce -t-il Bois d’Encens d’Armani, le Pape des encens. Difficile de leur donner tord dans le fond, ces parfums ne valent objectivement pas ce prix. Mais tout n’est pas comptable, ils oublient une partie essentielle du parfum, de l’olfaction, des sens en général : le plaisir. Et ce propos peut tout à fait s’appliquer à mon cruel jugement sur Ulric de Varens, je ne m’en offusquerai pas. Mais demeure toujours cette frontière infranchissable, pour qui souhaite parler sérieusement de parfumerie, entre qualités objectives et goûts personnels, les uns ne devant jamais influencer les autres et vice versa. L’éternel débat...