L’Homme
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 4 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Il existe des parfums originaux qui ne me plaisent pas, et réciproquement, alors que j’ai (presque) toujours retroussé les narines devant une banalité. Pourtant à force de porter l’Homme, je m’y suis habitué et l’ai décortiqué peu à peu. Au début je ne sentais qu’une vague odeur de sucré, mais par la suite, un éventail de senteurs s’est peu à peu ouvert à moi, et je lui ai trouvé une identité, un sillage, nettement reconnaissable. Le côté poudré de la violette, le côté herbacé du basilic, la touche poivrée, tout cela s’enchevêtrait pour former un joli gâteau rond. J’imagine que ça ne sert à rien de sentir un parfum sur une languette dans les secondes qui suivent le pschitt et de dire "Mouais pas mal" (car tout ce qu’on sentira, c’est un délicieux fumet d’alcool éthylique qui va littéralement anésthésier nos récepteurs olfactifs), mais qu’il faut prendre le temps de le découvrir, s’en remettre régulièrement pour bien le cerner. On ne choisit pas un parfum tous les jours (quoique pour certains), donc prennons notre temps. Toujours est-il que j’adore ce parfum, et qu’il convient très bien pour l’instant à l’ado que je suis. Mais peut-être les banalités que je sens aujourd’hui cachent-elles des secrets aussi intéressants que l’Homme. La route est longue. Pourquoi seulement 3 étoiles ? Parce qu’un parfum parfait n’existe pas. On ne me verra jamais mettre 4 étoiles.
On ne pourrait pas mettre des notes sur 5 ou 10 ? Plus précis je pense.