"Sentir" autrui, un acte social ?
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 2 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
il y a 17 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour, Eric et Opium. S’il "sent rarement le rose ou le jasmin", le métro parisien a son odeur bien à lui, à la fois chaude et métallique, graisseuse et caoutchouteuse, reconnaissable entre toutes. C’est pour moi, le belge qui adore votre ville et ne la visite hélas pas plus de deux fois par an, l’odeur même du bonheur : c’est la promesse de longues journées exaltantes partagées entre la découverte de perspectives magnifiques sous de splendides ciels variés et celle de lieux à haut potentiel culturel, Paris, quoi. A peine descendus du Thalys en gare du Nord, nous plongeons dans le métro, ligne 4, en direction de la Porte d’Orléans, devenu aujourd’hui Montrouge, pour retrouver cette odeur, vaguement poisseuse, suffocante en hiver, parfois rafraîchissante par les fortes chaleurs estivales, mais toujours annonciatrice de multiples plaisirs. Plaisir redoublé puisque depuis une petite dizaine d’années, la ville de Paris est devenue pour moi, qui le connaissais mal à l’époque, la ville du Parfum. Etrange entrée en matière de parfums typiquement parisiens que l’odeur du métro mais bon, c’est la première que je sens à la descente du train, et elle m’est chère rien que pour cela, malgré l’inconfort régulier de certains trajets " souterrains ", l’autobus laissant en effet souvent plus de place à la convivialté :-)
C’est à Paris aussi que j’ai senti (et suivi) pour la première fois de ma vie une femme qui portait Après l’Ondée. C’était l’été, vers le 15 août, en milieu d’après-midi chaude et doucement ventilée, sur un quai arboré le long de la Seine, en direction du tout nouveau musée Branly, le soleil et l’ombre jouant ensemble dans les feuillages des platanes...