Parfums à voir & à lire
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 5 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 5 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 6 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Merci pour cette bibliographie pour le moins édifiante. Je ne perds pas l’espoir de réitérer ma fameuse expo en douze volets sur le parfum et ne manquerai donc pas de piocher abondamment dans les titres que vous proposez. Cependant une réticence : tout cela est bien joli mais le parfum, c’est une affaire de nez. Pas de lecture. C’est comme le vin. Je veux dire que les mots ne sont que des mots et que la description d’un parfum ou d’un vin n’a jamais remplacé le ressenti. J’ai beau essayer de trouver à tel pinard (grand style hein, pas de la piquette...) les notes de groseille, je n’y décèle rien qu’un goût de pinard grand style. Je dois être handicapée du nez... Pourtant je sens des odeurs pas possibles, je suis capable de déceler à des lieues un parfum d’herbe coupée, la moindre molécule odorante me saute au nez mais je ne peux pas mettre de mots sur ce que je sens. J’ai toujours cet exemple en tête : allez expliquer le goût du chocolat à quelqu’un qui n’en a jamais mangé...
Pour en revenir aux bouquins, évidemment le Suskind est un bonheur absolu. Mes élèves, à qui j’ai lu les premiers chapitres, en ont été enthousiasmés, les deux pauvres exemplaires disponibles au CDI ont été empruntés toute l’année par les gamins de la classe de 4°5...Il est vrai que nous avons fait bien peu de grammaire ce trimestre là où je remplaçais une collègue en congé maternité...
Pour faire assaut de culture littéraire, me revient en mémoire la description des Halles dans le Ventre de Paris de notre bon Emile. C’est prodigieux. C’est un film avant le cinématographe, et, surtout, sans jamais utiliser le vocabulaire des odeurs, il nous fait sentir les Halles, les étals de légumes et leur fraicheur terreuse, l’odeur écoeurante du sang séché du côté des boucheries, le tout en n’évoquant que les couleurs, les mouvements et les bruits. Du très grand art et pourtant je ne suis pas total fanatic de Zola...
Je réchauffe la sauce, vos derniers posts sur le sujet datent de septembre 2013... Peut-être le débat se relancera-t-il ?